L’association «Kane Ya Makane» a fêté, à Casablanca, ses dix ans d’existence au service des causes sociales, en présence de personnalités nationales et internationales.
L’association est née d’un rêve de «ré-ouvrir le champ des possibles auprès des femmes et des enfants vivant en milieu rural, à travers des programmes accordant une place centrale à l’art et à la culture».
C’est de cela que sont nés deux projets ayant pour point commun une volonté de valoriser le potentiel de leurs bénéficiaires, de favoriser leur épanouissement et de renforcer leur niveau de conscience, le tout visant à élargir leurs perspectives de développement.
Le premier dénommé «Talents de femmes» a été lancé, en 2009, en faveur d’un groupe de femmes rurales, avec l’objectif de favoriser leur renforcement socio-économique à travers leur formation artistique et la commercialisation de leurs tableaux.
Le deuxième projet, appelé «Tanouir», a vu le jour fin 2010, dans les écoles publiques primaires situées en milieu rural pour lutter contre l’abandon scolaire qui y sévissait encore fortement à l’époque. L’activité centrale de «Tanouir» est un programme artistique pluridisciplinaire qui a été conçu sur mesure et déployé en faveur des élèves de ces écoles, en vue de favoriser leur épanouissement, leur éveil et leur créativité.
Les efforts de l’association ont impacté positivement les composantes des établissements bénéficiaires, d’autant que son action a touché des écoliers du monde rural, qui enregistre un déficit manifeste en la matière et a grandement besoin de ce genre d’initiatives.
LR