C’est un bulbe formé de gousses enveloppées par une membrane fine. La «rose puante» de Shakespeare est connue et consommée dans le monde depuis des lustres. Déjà Grecs, Romains et Egyptiens l’utilisaient comme épice
mais aussi comme remède pour ses propriétés anti-infectieuses. Chez nous, «touma» est un condiment essentiel dans notre cuisine. Il est présent dans nos marinades, salades, tagines et soupes. L’ail cru ou cuit est souverain en médecine populaire pour traiter de nombreux maux, tout comme ailleurs dans le monde. L’ail seul ou avec d’autres ingrédients s’utilise par voie interne pour soigner grippe, tuberculose, bronchites chroniques, asthme coqueluche, typhoïde, diphtérie, diarrhées, asthénie, hypertension artérielle, artériosclérose, rhumatismes, goutte, lithiase urinaire, parasites intestinaux. L’ail en cataplasme, onguent ou lotion soigne la teigne, les abcès, la gale, les cors, les verrues, les kystes. Actuellement des recherches scientifiques sur l’ail ont démontré que l’ail est antioxydant grâce à son importante source de minéraux (dont le manganèse, le phosphore, le fer, le cuivre, le sélénium), de vitamines C et B6 ; qu’il serait aussi un bon anti-cholestérol ; que ses composantes sulfurées préviendraient la prolifération de certaines cellules cancéreuses et protégeraient l’organisme d’agents reconnus cancérigènes. De vieilles croyances parlent de propriétés magiques de l’ail. Entre autres, il était conseillé d’en croquer et d’en faire croquer sa compagnie pour faire fuir les esprits malins.