La bruyère arborescente (en latin «erica arborea»), on la nomme chez nous «bouhadad » ou «el khlenj». C’est une petite plante ordinaire au feuillage vert, avec de jolies fleurs roses ou blanches.
Son aspect et son odeur sont bien reconnaissables. Depuis le Moyen-âge, cette petite plante a la réputation de dissoudre les calculs de la vessie.
Boire une infusion un peu amère des sommités fleuries de bruyère est un soin bien connu chez nous, mais aussi dans le monde, pour une détoxification de l’organisme ou comme antiseptique urinaire, diurétique, anti-inflammatoire prostatique. Selon les férus de la médecine par les plantes et beaucoup d’herboristes, cette plante lutte efficacement et soigne le prostatisme, l’hypertrophie bénigne de la prostate, les cystites, l’oligurie, la phosphaturie, l’albuminurie, les pyélonéphrites, la colibacillose et les rhumatismes. Un macérât huileux de bruyère, toujours selon eux, s’avère efficace contre les taches de rousseur, la goutte, les névralgies rhumatismales et les paralysies. Attention, pas de consommation excessive et prolongée de cette plante qui contient de l’andromédotoxine, une substance qui peut entraîner une baisse de tension anormale pouvant causer la mort! Autrefois, le bois de racine de bruyère servait de matériaux pour fabriquer les fourneaux de pipe.