La 25è Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP25), qui se tiendra du 2 au 13 décembre prochain à Madrid, devrait coûter environ 60 millions d’euros et générer près de 100 millions en retombées économiques, a souligné mardi la ministre espagnole de la Transition écologique en fonction, Teresa Ribera.
Le budget de cet événement mondial sera couvert par plusieurs parties prenantes, dont des contributions d’organisations internationales, des financements privés et une participation financière du Chili, qui avait renoncé à accueillir cette grand-messe du climat, a précisé Mme Ribera lors d’une rencontre sur la COP25 tenue au siège de son département.
Pour la ministre, la COP est une « opportunité » pour mobiliser la société civile et une occasion pour l’Espagne de concrétiser l’action en faveur du climat, ajoutant « nous devons relever les défis que pose le changement climatique si nous voulons un avenir prospère pour les générations futures et je suis convaincue que c’est l’aspiration de la grande majorité des Espagnols ».
Lors de cette rencontre, Mme Ribera a examiné les progrès accomplis dans l’organisation de l’événement et réitéré l’engagement du gouvernement à travailler avec les jeunes, qui ne cessent de plaider en faveur d’une justice climatique.
L’exécutif espagnol en fonction avait adopté la semaine dernière un décret-loi royal visant à prendre une batterie de mesures pour garantir la réussite de la COP 25.
Il s’agit notamment de l’encouragement de la participation du secteur privé, à travers l’octroi d’incitations fiscales, la mise en oeuvre des mesures réglementaires nécessaires en matière de passation de marchés publics, la désignation du secrétariat d’État à l’environnement en tant qu’organe compétent pour la passation des marchés et l’approbation des dépenses nécessaires, et la création du comité d’organisation de la COP25, qui est chargé de la planification, l’organisation et de la prise des actions nécessaires, ainsi que de la coordination entre les organes des administrations concernées, à même de réussir cet événement.
Le Chili, qui s’était porté volontaire à accueillir la COP 25 après le désistement du Brésil, avait renoncé à organiser ce grand événement international, qui devait se tenir du 2 au 13 décembre à Santiago.
Avec MAP