La décision du Maroc d’agir dans la zone tampon de Guergarate pour mettre fin aux agissements dangereux et intolérables du “polisario” a consacré l’effort du Royaume pour préserver la paix et la sécurité dans la région, ont souligné vendredi des militants des droits de l’Homme de la ville de Laâyoune.
Ainsi, ils ont relevé que l’opération des Forces Armées Royales (FAR) visant à garantir la sécurisation de la liberté de circulation au passage Guergarate reliant le Maroc à la Mauritanie contribue à calmer la situation tendue dans cette zone depuis plusieurs semaines en raison des actes de provocation menés par le milices des séparatistes.
Dans une déclaration à la MAP, Hamada El Bihi, qui dirige la Ligue du Sahara pour la démocratie et les droits de l’Homme, a fait remarquer que les FAR ont fait preuve de “professionnalisme” au cours de leur intervention à Guergarate, ajoutant que cette opération est de nature à renforcer la paix et la sécurité dans la région.
M. El Bihi, qui a passé quatre décennies dans les camps de Tindouf en Algérie avant de rejoindre la mère patrie, a appelé les dirigeants du +polisario+ à s’abstenir de la diffusion de sa propagande idéologique obsolète.
La zone de Guergarate est considérée par l’ensemble de la communauté internationale comme un “passage civil”, a fait observer ce défenseur des droits de l’Homme, ajoutant que les milices du “polisario” ont entravé depuis des semaines la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier.
Il a noté que l’opération légitime des FAR est intervenue après l’épuisement de tous les moyens diplomatiques et de bons offices, soulignant que le Maroc a fait preuve de retenue face aux multiples actes de provocations menés par les séparatistes dans cette zone.
Pour sa part, Aicha Douihi, présidente de l’Observatoire sahraoui pour la paix, la démocratie et les droits de l’Homme, a salué la décision du Maroc d’agir à Guergarate de manière pacifique, sans accrochage ni menace pour la sécurité des civils.
L’opération des FAR, qui avait pour objectif de calmer la situation dans cette zone, s’est dans déroulée en parfaite conformité avec la légalité internationale, a relevé Mme Douihi, rappelant que les multiples agissements menés par les milices des séparatistes dans cette zone tampon constituent une violation des accords militaires et une transgression des résolutions du Conseil de Sécurité, notamment 2414 et 2440, qui ont enjoint au “polisario” de mettre fin à ces actes déstabilisateurs.
LR/MAP