La Fédération des chambres des pêches maritimes a attribué la hausse des prix du poisson, durant le mois de Ramadan, aux pratiques de certains intermédiaires, appelant les autorités publiques à mobiliser les mécanismes de contrôle pour lutter contre la spéculation dans les prix des produits alimentaires de base.
La Fédération a affirmé, dans un communiqué, que « les propriétaires de bateaux de pêche ne sont pas responsables de cette hausse et que les prix sur les marchés de gros du poisson dans les ports de pêche n’ont connu aucune augmentation significative au cours des derniers mois. »
Selon la Fédération, la flambée des prix est principalement due aux intermédiaires du commerce du poisson scrupuleux qui s’adonnent à des pratiques malhonnêtes, en monopolisant ces marchandises et profitant de ces occasions, où la demande est si élevée, pour augmenter le prix aux dépens des consommateurs et des armateurs des bateaux de pêche.
« Les propriétaires de bateaux de pêche sont contraints, par la loi, de vendre leurs produits dans les ports par l’entremise de l’Office national des pêches », a précisé la même source, assurant que le prix des sardines varie entre un montant minimal de 3 dirhams et maximal de 8 dirhams, et ce avant et durant le mois sacré ».
La Fédération a appelé les autorités publiques à « protéger les consommateurs contre l’avidité de certains intermédiaires dont le seul souci est de faire rapidement des profits aux dépens du citoyen » et leur a demandé de « mobiliser tous les mécanismes de contrôle pour lutter contre le monopole et la spéculation sur les produits alimentaires ».
ML