Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a réitéré, lundi à Rabat, le soutien “clair et constant” de son pays au plan marocain d’autonomie dans les provinces du Sud, soulignant à cet égard qu’il est temps pour la France d’avancer sur cette question.
La France a été le premier pays à soutenir le plan d’autonomie en 2007, a tenu à souligner M. Séjourné, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens, ajoutant que “dans la continuité logique de cet engagement, il est temps d’avancer”.
Au-delà des positions politiques, la France avance par des actions concrètes, a-t-il dit. “La France veut aussi avancer en prenant en compte les intérêts et les besoins” en présence, notamment dans les domaines éducatif et culturel, a-t-il noté, faisant observer qu’il existe deux écoles françaises à Dakhla et Laâyoune. Il a précisé que l’Institut français a récemment déployé, en étroite collaboration avec les partenaires locaux, un centre culturel itinérant à Laâyoune, Boujdour et Dakhla qui rencontre un vif succès.
M. Séjourné a fait remarquer que la France veut également avancer en favorisant le développement économique et social dans les provinces du Sud du Royaume notamment.
“La France accompagnera le développement de cette région en appui aux efforts du Maroc dans les différents domaines”, a-t-il conclu, tout en rappelant que le Maroc a beaucoup investi dans des projets de développement au bénéfice des populations locales et en matière de formation, d’énergies renouvelables, de tourisme et d’économie bleue liée aux ressources aquatiques.
LR/MAP