La nouvelle position espagnole, un tournant majeur dans l’évolution du dossier du Sahara marocain en Amérique Latine

Une Conférence à l’initiative de la Coalition pour l’Autonomie au Sahara (AUSACO) a mis en avant, mardi à Mexico, la dynamique vertueuse que connaît le dossier du Sahara, tant au niveau de l’ONU que sur le terrain, à la lumière notamment de la récente décision du gouvernement espagnol d’appuyer l’Initiative marocaine d’autonomie en tant que base la plus réaliste, sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional.

La conférence tenue sous format virtuel a connu la participation de l’ancien membre fondateur du «polisario» et président de l’Institut Alter Forum international des Études Sahariennes, Bachir Edkhil, du professeur universitaire espagnol et expert en questions maghrébines, Rafael Esparza Machin, du professeur de droit international à l’Université nationale autonome de Mexico, Juan de Dios Gutiérrez Baylón, de l’expert en développement international, Pedro Diaz de la Vega ainsi que du président de l’Association des Juifs Marocains au Mexique, Moises Amselem Elbaz.

M. Edkhil, modérateur de la conférence, a placé les débats autour de la dynamique vertueuse et irréversible que connaît le dossier du Sahara à la lumière de la récente décision espagnole qui contribue grandement, selon lui, au règlement définitif de ce conflit articifiel.

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Il a également souligné que les différentes réalisations au Sahara marocain d’ordre politique, économique et social dépassent les positions figées et révolues de l’Algérie et du «polisario», qu’il a qualifié de «relique incongrue dans le monde d’aujourd’hui».

Pour sa part, M. Esparza Machin, tout en saluant la récente décision espagnole qu’il a qualifiée d’historique, de courageuse et de salutaire à tous les niveaux, a loué les importants efforts déployés depuis 1975 par le Maroc dans son Sahara. Ces efforts l’ont érigé en un hub économique incontournable à l’échelle continentale et internationale, a-t-il dit.

M. Machin a également rappelé que la neutralité qu’observait l’Espagne ne répondait plus à l’évolution du dossier tant à l’ONU que sur le terrain.

L’Espagne ne devait plus rester à l’écart de cette dynamique de fond et rester cloîtrée dans une «zone de confort», qui ne l’était pas, à la lumière de la profondeur de ses relations avec le Maroc, a-t-il ajouté.

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L’expert espagnol en géopolitique des questions maghrébines a clairement souligné que l’Initiative d’autonomie a été proposée par le Maroc en réponse à l’appel du Conseil de sécurité de l’ONU qui l’a qualifiée de «sérieuse et crédible» dans ses 18 résolutions consécutives depuis 2007. En ce sens, le langage de la nouvelle position espagnole est conforme au droit international dans la mesure où il reflète point par point le langage de l’ONU, comme l’ont fait la France, les Etats-Unis ou encore l’Allemagne, a-t-il poursuivi.

Pour leur part, les experts mexicains ont souligné l’importance pour les pays d’Amérique Latine, en particulier ceux qui continuent de reconnaître la pseudo «rasd», de suivre l’exemple de l’Espagne en apportant un appui clair et franc à l’Initiative d’autonomie.

Ces personnalités intervenaient dans le cadre de la visioconférence organisée à partir de Mexico, dans le cadre d’une série d’événements initiés par la Coalition pour l’Autonomie du Sahara en vue de promouvoir les perspectives de l’Initiative d’autonomie en Amérique Latine.

LR/MAP

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