Face au refus de la famille Haidallah de recevoir la dépouille de son fils Mohamed Lamine, décédé des suites des coups et blessures qu’il avait échangés, le 8 février, avec deux employés d’un magasin de couture à Laâyoune, actuellement arrêtés et déférés devant la justice, les autorités de cette ville ont pris en charge l’inhumation du défunt, ce dimanche 22 février, sur ordre du parquet général.
La cérémonie d’inhumation s’est déroulée en présence de représentants de la délégation du ministère des Habous et des Affaires islamiques et d’une foule de prédicateurs et d’imams de mosquée, outre les autorités locales, conformément à la décision du parquet général. Cette décision a permis de barrer la route à toute récupération par le Polisario de la cérémonie d’enterrement à des fins politiciennes abjectes, comme il a essayé vainement de le faire depuis le 8 février, date à laquelle le défunt a été blessé par deux employés d’un magasin de couture et évacué vers l’hôpital Hassan II d’Agadir où il a rendu l’âme.