L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le Maroc font front commun contre le cancer et les pandémies, a affirmé jeudi l’agence onusienne, basée à Vienne.
Dans un article sur la visite du directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, cette semaine au Maroc, publié sur son site internet, l’Agence a indiqué qu’un accord a été signé avec le ministère marocain de la Santé et de la Protection sociale visant à renforcer la coopération dans la lutte contre le cancer et les zoonoses (des maladies animales qui se transmettent à l’homme, comme le Covid-19, le Zika et l’Ebola).
Il a, à cette occasion, souligné que “le Maroc est un fervent partisan de la promotion de la science nucléaire en Afrique et un acteur important dans l’accès aux soins contre le cancer et la réponse aux épidémies de zoonoses sur le continent”.
L’accord établit les domaines de coopération dans lesquels l’AIEA et le Maroc travailleront ensemble dans le cadre de l’initiative “Rayons d’espoir” de l’Agence, explique l’article, notant que cette initiative, lancée en février dernier lors du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, a pour but d’améliorer l’accès aux soins contre le cancer dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, en particulier en Afrique, où plus de 70% de la population n’a pas accès à la radiothérapie.
Le Maroc participera à cette initiative et promouvra l’utilisation de la radiothérapie, un outil essentiel pour le traitement de plus de la moitié des patients atteints de cancer, soutient l’Agence.
L’accord AIEA-Maroc apporte également le soutien du pays à l’Initiative ZODIAC (Action intégrée contre les zoonoses) de l’AIEA visant l’intégration de toutes les actions de lutte contre les zoonoses, détaille la même source.
Cité dans l’article, M. Grossi a souligné que “le Maroc est un acteur clé en Afrique pour le transfert triangulaire d’expertise, de compétences et de technologies pour le développement durable”.
“L’AIEA soutient les efforts du Maroc pour promouvoir la science nucléaire pour un monde plus sûr, plus sain et plus juste”, a-t-il ajouté.
Tout en se félicitant des installations nucléaires du Maroc et de ses centres de radiothérapie, l’article a passé en revue l’ensemble des échanges que M. Grossi a eus avec les responsables marocains, dont le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, le secrétaire général du ministère de la Santé et de la protection sociale et le directeur par intérim de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique (AMSSNuR).
LR/MAP