Laila Mamou, présidente du Directoire de Wafasalaf

Mme Leila MAMOU

Après des études en Gestion d’entreprises en France et une première expérience au sein d’un cabinet d’audit international, Laila Mamou rejoint Wafasalaf en 1990, peu après sa création.

Sa carrière professionnelle s’est bâtie autour de divers domaines de compétences, en passant du Contrôle de Gestion à la Direction du Risque ou encore au Pôle commercial. En juillet 2004, elle a été nommée présidente du Directoire de Wafasalaf en charge du processus de fusion entre les sociétés Crédor et Wafasalaf.
«Parallèlement, je me suis intéressée de très près au monde du coaching. Depuis 2007, je suis Manager Coach, statut que je mets régulièrement au service de mes collaborateurs, afin de les monter en compétence via un accompagnement professionnel personnalisé», explique Laila Mamou. Selon la présidente du Directoire de Wafasalaf, le crédit à la consommation, facteur incontournable de l’équipement des ménages, contribue de façon directe à la croissance économique nationale. A titre d’illustration, le crédit à la consommation a permis de démocratiser l’équipement en véhicules neufs au Maroc, faisant de Wafasalaf un acteur de premier rang avec une part de marché de près de 25%. Autrement dit, un véhicule sur quatre vendus à crédit est financé par Wafasalaf.
Hormis les véhicules, les crédits à la consommation sont essentiellement destinés au financement de projets personnels, d’événements familiaux ou de produits électroménagers. Pour cela, Wafasalaf repose sur un réseau de plus de 40 agences propres et de plus de 3.000 points de vente partenaires, assurant une réelle proximité au consommateur final sur le lieu de vente. «D’un point de vue sectoriel, l’encours net des crédits à la consommation s’est établi, à fin juin 2012, à près de 77 milliards de dirhams (51% reviennent aux établissements bancaires, contre 49% pour les sociétés de crédit à la consommation). Wafasalaf totalise un encours de 12,7 milliards. Le secteur du crédit a également évolué, d’un point de vue réglementaire, par la mise en application de la loi sur la Protection des consommateurs et de nombreuses règles prudentielles veillant à préserver l’équilibre financier des ménages», affirme Laila Mamou. Et d’ajouter: «Les perspectives du secteur s’alignent sur celles de la consommation des ménages. Les prévisions laissent entrevoir une augmentation de la consommation de l’ordre de 5 à 7%. La demande est appelée à croître sur les 3 prochaines années. C’est un secteur dont l’évolution passe inéluctablement par la diversité des offres mises sur le marché, ainsi que la multiplicité des canaux de distribution offerts aux consommateurs. Nous assistons à une réelle mutation des habitudes de consommation, influencées par les innovations technologiques et soutenues par des projets nationaux structurants. Le secteur du crédit à la consommation a donc de belles perspectives devant lui, pourvu que notre environnement économique et social continue d’évoluer dans un cadre réglementaire et juridique efficient».
«Nous évoluons dans un environnement caractérisé par un manque de liquidités, impliquant un renchérissement du coût de l’argent. Dans une logique de compétitivité, ce coût ne peut être intégralement répercuté sur le consommateur final, d’où la nécessité impérieuse de veiller au maintien de la rentabilité, laquelle passe par une bonne gestion et une anticipation du risque. Dans ce sens, Wafasalaf a été pionnière dans l’établissement de grilles de score permettant une appréciation plus juste du profil de nos clients et de leur capacité de remboursement. Notre métier exige de nous de repenser en permanence notre façon de faire afin d’accompagner les mutations du paysage socio-économique», informe Laila Mamou, avant de poursuivre: «Finalement, je dirais que notre secteur d’activité se caractérise par une forte pression concurrentielle, notamment de la part des établissements bancaires qui voient en le crédit à la consommation un véritable levier de croissance. Les défis que je compte relever sont nombreux…D’un point de vue professionnel, il s’agira pour moi de renforcer le positionnement et le rayonnement de Wafasalaf, aussi bien au niveau national qu’à celui international».
Selon Laila Mamou, Wafasalaf possède une notoriété et un capital marque très puissants au point de devenir une marque générique. Elle est tout naturellement devenue synonyme de crédit. Cette image de faiseur de marchés impose à l’établissement une écoute constante de ses clients et de ses partenaires, afin d’améliorer régulièrement ses outils et ses offres. Par sa stratégie de diversification, Wafasalaf démontre une réelle volonté de développement du crédit à la consommation tant au Maroc qu’en Afrique, confirmée par un transfert d’expertise réussi dans deux filiales africaines du groupe Attijariwafabank. Une expertise qu’elle compte maintenir en tant que référent dans le domaine de la Gestion pour compte également.
«Nous devons continuellement innover afin de nous adapter aux besoins évolutifs de nos clients et partenaires. Etre innovant ne se décrète pas, mais s’organise et c’est pour cela que nous avons fait de l’innovation un processus. Notre challenge réside dans la faculté à maintenir la dynamique créative tout en restant accessibles à une clientèle qui exige à la fois de l’innovation et de l’efficience. Wafasalaf continuera de renforcer son avance par une stratégie de développement ayant comme piliers une politique commerciale dynamique et une réelle proximité avec nos clients et partenaires, tout en surveillant la maîtrise du risque et le respect de la réglementation», conclut la présidente du Directoire de Wafasalaf.

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