Le ministre algérien des AE, Sabri Boukadoum
Malgré les problèmes politiques, économiques et sociaux, dans lesquels est empêtré le pouvoir algérien, malgré la pandémie et ses conséquences désastreuses sur la population algérienne, livrée à elle-même… Rien n’y fait ! Quand le pouvoir algérien n’a rien à présenter au peuple, il lui sert sa haine pour le Maroc.
C’est ce qu’on serait en droit de dire en entendant les propos fallacieux du Chef de la diplomatie algérienne qui, devant la première Chambre du Parlement algérien, a réitéré l’attachement indéfectible, le soutien et la défense des séparatistes du Polisario, considérant -ce que aux yeux du monde est devenu un réel leitmotiv- «que la question du Sahara Occidental figure parmi les plus grandes préoccupations que l’Algérie défendra sans relâche devant les instances internationales, jusqu’à ce que s’installent dans la région stabilité et paix et que soit mis fin à un conflit qui n’a que trop duré».
De tels propos, hypocrites et malvenus de la part du Chef de la diplomatie algérienne, lui ont-ils fait oublier, lui qui évoque le trop dur conflit du Sahara marocain, que c’est son pays qui a créé de toutes pièces ce conflit ? Que si celui-ci perdure, c’est parce que c’est l’Algérie qui refuse de lever le pied et que c’est par ses soins qu’il y a encore une affaire du Sahara ? Que c’est l’Algérie qui alimente ce conflit en pétrodollars, qui ne sont plus sonnants mais certainement trébuchants, au regard de l’or noir dont les prix connaissent une chute vertigineuse.
Lors de son intervention devant le Parlement, le ministre algérien des affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a appelé les parlementaires de son pays à être unanimes, s’agissant de la politique extérieure et de la défense. Il entend par là un consensus autour de la question du Sahara et donc du Royaume du Maroc qu’il dit être de la politique exclusive du Chef de l’Etat algérien. L’on se demande de quel consensus il s’agit ? Le Chef de la diplomatie algérienne oublie, ou fait semblant d’oublier, que la majorité des Algériens -et notamment les jeunes- ne voient pas d’un bon œil la classe politique et l’ont fait savoir aux nouveaux dirigeants, Chef d’Etat et Gouvernement, en battant le pavé durant un peu plus d’une année, sans relâche, exigeant un nouveau gouvernement issu, de réelles et transparentes élections.
M. Sabri Bokadem, serait-il adepte de la politique de l’autruche ? Durant son intervention –plat réchauffé– le Chef de la diplomatie algérienne a essayé de jouer sur la corde sensible, du moins le croit-il: l’amour de la Patrie. Nous pouvons, a-t-il dit en substance, être différents lorsqu’il s’agit de la cuisine intérieure, mais lorsqu’il s’agit des questions de la défense ou de la politique étrangère, tout le monde doit marcher au pas… La nostalgie du régime déchu et du FLN qui ne quitte pas les responsables algériens et qui consiste à diriger les citoyens à la baguette. Non Mr le ministre, ce temps-là est fini ! Les Algériens l’ont démontré et prouvé, en menant de bout en bout les manifestations du vendredi et mardi.
Malheureusement pour vous M. le ministre algérien des affaires étrangères, vous n’êtes pas bien placé pour donner des leçons, en affichant à qui veut bien vous croire que votre pays prône la non intervention dans les affaires intérieures des Etats et respecte les règles du bon voisinage, alors que tout vous contredit. Vous prêchez l’appui inconditionnel au séparatisme, au Polisario et à ses acolytes, au moment où le pays subit de plein fouet la crise de la pandémie du Coronavirus, la chute des prix du pétrole, la déroute économique… Alors que l’Algérie devrait faire bénéficier son peuple, comme a dit le ministre des affaires étrangères du Maroc, Nacer Bourita, de ces généreuses ressources, au lieu de les employer à attenter à la stabilité des pays de la région.
Mohammed Nafaa
Laissez le parler dans le dénigrement total pour se faire plaisir à lui-même d’abord et après a ses maîtres mais la réalité c’est autre chose et la montagne infranchissable marocaine il a connu mieux que nous et enfin même ses propres citoyens n’attendront plus rien de lui et son régime du bla bla