L’artiste peintre souiri, Hassan Cheikh s’est éteint, dimanche à Essaouira, à l’âge de 52 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris lundi auprès de sa famille.
Dans une ambiance de piété et de recueillement, feu Hassan Cheikh, frère du critique d’art et intellectuel, Abdellah Cheikh, a été inhumé lundi après les prières d’Ad-Dohr et du mort, au cimetière de Douar Laareb à Essaouira et ce, en présence d’un parterre de personnalités du monde des Lettres, de l’Art et de la culture ainsi que des proches et amis du défunt.
Le défunt qui a laissé derrière lui un patrimoine artistique considérable, était de son vivant une personnalité riche et simple. Il est considéré comme l’un des plasticiens les plus en vue de la cité des Alizés.
Dans ses oeuvres, il a toujours célébré à sa manière, un imaginaire social et traditionnel empreint de spiritualité et enraciné dans l’espace et le temps, avec beaucoup de poésie où se confrontent le visible et l’invisible dans une harmonie déconcertante qui affiche tout le talent du défunt.
Autodidacte subjugué très tôt par les couleurs, feu Abdellah Cheikh a toujours exprimé sa volonté d’embrasser la spiritualité très tôt d’où la présence de signes et de figures dans ses oeuvres. Ses travaux possèdent ainsi une grande élégance, s’inscrivaient parfaitement dans l’histoire de l’art et proposaient un émerveillement dans les regards les plus blasés.
Le défunt qui, de longues années durant, a enrichi la scène artistique est père deux enfants.
Zineb Alaoui