Le Centre africain de formation et de recherche administrative pour le développement (CAFRAD) est un point d’ancrage essentiel au service de la coopération Sud-Sud, a souligné, mardi à Rabat, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour.
Le Centre est un point d’ancrage essentiel, une plateforme et un outil privilégié de coopération Sud-Sud, capable d’aider les pays africains à renforcer leurs capacités institutionnelles, à moderniser les services publics et à relever les nombreux défis de l’administration publique et de la gouvernance efficace, a dit Mme Mezzour à l’occasion de la 59ème session du Conseil d’administration du CAFRAD.
Cette mobilisation et cette dynamisation contribueront indubitablement à consolider les acquis du Centre, à renforcer ses capacités et à promouvoir des activités génératrices de ressources répondant aux besoins pressants des pays membres, a-t-elle relevé.
Dans une déclaration à la presse, la ministre a souligné que cette structure a pour objectif d’examiner les moyens visant à renforcer les structures administratives dans le continent africain au service des citoyens, réaffirmant l’engagement du Maroc à accompagner les Etats africains dans leur développement, conformément à la Vision Royale Eclairée au service de la coopération Sud-Sud.
Se félicitant de la qualité des échanges fructueux et constructifs qui s’inscrivent dans la continuité des décisions stratégiques prises lors de la précédente session, la ministre a fait observer que ces décisions visaient notamment à adopter une nouvelle stratégie afin de revitaliser cette institution, répondant ainsi aux besoins urgents des pays africains en matière de renforcement des capacités et de bonne gouvernance.
Créée en 1964 par les gouvernements africains, avec le soutien de l’UNESCO, le CAFRAD est le premier centre panafricain de formation et de recherche dans le continent pour l’amélioration des systèmes de l’administration publique et de gouvernance en Afrique.
LR/MAP