Le chou de Bruxelles appartient à la famille des crucifères. Son nom botanique: «brassica oleracea gemmifera». Cet hybride du chou blanc -et plus précisément sa miniature- a vu le jour en Belgique au 17ème siècle. Sa particularité est qu’il se cultive à la verticale. Il a une saveur particulière, il est généralement cuit à l’eau ou à la vapeur pour être sauté ensuite dans du beurre frais. Chez nous, le comble du raffinement, c’est de l’ajouter dans un couscous ou d’en faire un tagine. Pour la santé, n’ayez pas peur d’en consommer, parce que c’est un gisement en vitamines C, A, K, P, E, B1, B2, B3, B5, B6, B9 et PP, mais aussi de minéraux (soufre, calcium, potassium, magnésium, fer, manganèse, iode et sélénium).
Comme le gros chou, il nous offre un nombre hallucinant de bienfaits. Une petite tasse de chou de Bruxelles est reminéralisante, recalcifiante, diurétique, vermifuge, désinfectante, microbicide, revitalisante et cicatrisante. Ses composés azotés ont des propriétés thérapeutiques et préventives contre certains cancers, notamment du poumon, de l’appareil digestif, de l’utérus, de la bouche, du larynx et de la prostate. Plus généralement, une consommation régulière de cet aliment vous protège aussi contre une longue liste de maux: ulcère gastrique, diabète, anémie, grippe, asthme, bronchite, rhumatismes, etc.
Le chou de Bruxelles, quel petit costaud celui-là!