Les autorités sanitaires danoises ont annoncé, vendredi, qu’elles continueraient d’exclure les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson de la campagne de vaccination anti-Covid du pays, après que le gouvernement eut demandé un examen des données.
« L’équilibre entre les avantages possibles et les effets nocifs potentiels n’est toujours pas favorable, même lorsque nous incluons dans nos analyses des hypothèses qui profitent au vaccin », a déclaré l’autorité sanitaire danoise dans un communiqué.
L’examen des données sur les vaccins est intervenu suite à la demande du gouvernement à l’autorité sanitaire de reconsidérer les décisions contre l’utilisation des vaccins Johnson & Johnson et AstraZeneca, après avoir lutté pour maintenir sa campagne de vaccination dans les délais.
L’utilisation des deux vaccins a été abandonnée plus tôt au printemps en raison de préoccupations concernant des cas rares mais graves de caillots sanguins chez certains receveurs.
Mais les autorités danoises ont eu du mal à se faire livrer le vaccin Moderna des États-Unis, forçant une révision des plans pour que tout le monde soit vacciné d’ici septembre. Pour le moment, le délai estimé s’élève à deux semaines.
Le ministre de la Santé, Magnus Heunicke, a déclaré au radiodiffuseur d’État DR que c’était dans ce contexte que le gouvernement avait demandé aux autorités sanitaires de reconsidérer leur décision.
L’autorité a retiré AstraZeneca du programme de vaccination du pays à la mi-avril et Johnson & Johnson début mai.
Elle citait non seulement les problèmes de santé, mais aussi le fait que l’épidémie semblait être sous contrôle et qu’il semblait y avoir suffisamment de vaccins approuvés, Pfizer/BioNtech et Moderna.
Le Danemark a été le premier pays européen à abandonner les deux vaccins de sa campagne officielle, mais le 20 mai, il a assoupli les restrictions pour quiconque était disposé à les prendre.
LR/MAP