La 26è édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan (FCMT), qui se déroulera, en format digital, du 04 au 10 juin prochain, propose d’explorer la relation entre le cinéma et la peinture, ainsi que l’avenir du 7è art et des festivals de cinéma après la pandémie.
La Fondation du festival a souligné, dans un communiqué, qu’une programmation riche et diversifiée caractérise cette édition, qui sera une occasion pour examiner les rapports du cinéma avec la peinture et les conséquences de la pandémie de la Covid-19 sur tous les secteurs, en particulier celui du cinéma, ainsi que pour présenter le parcours et l’expérience du réalisateur marocain, Mohamed Chrif Tribak, et une exposition d’affiches créées par l’artiste, Abdelkrim Ouazzani.
Au programme de cette édition, qui sera accessible sur la plateforme « festival Scope », figure un colloque international sous le thème « cinéma et peinture, frontière ou prospérité? », qui verra la participation du chercheur espagnol, Juan de Pablos Pons, l’universitaire français, Luc Vancheri, et des chercheurs marocains, Abdelali Maazouz et Abdelkrim Cheguir.
Les organisateurs prévoient également l’organisation d’une rencontre sur « comment les festivals pourraient-ils participer au retour du cinéma? » et d’une master class encadrée par le réalisateur marocain, Mohamed Chrif Tribak, sur son parcours et son expérience, ainsi que d’une exposition d’affiches du FCMT réalisées par Abdelkrim Ouazzani.
La Fondation du Festival avait annoncé que neuf longs métrages de fiction et 6 documentaires sont en lice dans le cadre de cette édition.
Dans la catégorie des longs métrages, les films en lice sont « Stitches » (Šavovi) du réalisateur Miroslav Terzić (Slovénie/Croatie), « Le père (Bashtata) », de Kristina Grozeva et Petar Valchanov (Bulgarie/Grèce), « Les héros ne meurent jamais » de Aude Léa Rapin (France/Belgique), « 1982 » de Oualid Mouaness (Liban), « Entre ciel et terre » de Najwa Najjar (Palestine), « Les épouvantails » de Nouri Bouzid (Tunisie), « Les femmes du pavillon J » de Mahamed Nadif (Maroc), « Zizotek » de Vardis Marinakis (Grèce), et « Stepp, Bozkir » de Ali Özel (Turquie).
Quant au documentaire, les films en compétition sont « A l’Aube de nos rêves » de Emna Mrabet (Tunisie), « Zumiriki » de Oskar Alegria (Espagne), « Mineurs » de Mortada Ouahib (France/Maroc), « Avant le déclin du jour » de Ali Essafi (Maroc), « La reine Lear » (Queen Lear), de Kraliçe Learby et Pelin Esmer (Turquie), et « For Sama » de Waad al-Kateab (Syrie).
Concernant la programmation spéciale de la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRECI), elle comprend les films « J’accuse » de Roman Polanski (France), « Lillian » de Andreas Horvath (Autriche) et « Les trois soeurs » de Emin Alper (Turquie).
La catégorie « Coup de coeur » du festival sera, quant à elle, marquée par la projection des films « Le traitre » de Marco Bellocchio (Italie) et « Madre » de Rodrigo Sorogoyen (Espagne).
LR/MAP