Le giraumon ou le «potiron turban» est dit en arabe classique «garaat aamama». Chez nous au Maroc, on l’appelle «garaat el cadi». C’est une variété de potiron de la famille des cucurbitacées. Il est petit, sa forme et ses couleurs sont caractéristiques, donc très reconnaissables. C’est une espèce connue dans le monde et plus particulièrement en Haïti où il sert à faire de la soupe le 1er janvier, en célébration du jour de l’indépendance. Ailleurs, il se décline en salade, en compote ou en potage.
Chez nous, il est cuisiné frit, en tagine ou dans les couscous. Sa chair cuite est très onctueuse, très fondante. C’est une excellente source de provitamine A et vitamines B5, B2, de phosphore, magnésium, potassium, fer, zinc, manganèse et cuivre. Le giraumon contient des agents qui combattent certains troubles de la digestion, le diabète, la cataracte, la dégénérescence cellulaire et musculaire, le cancer du sein et le cancer du poumon. Et, pour l’anecdote sur le giraumon, sachez que les Antillais en fabriquent un onguent destiné aux adolescents masculins pour développer leurs attributs.