Le Japon a confirmé son premier cas d’infection par le nouveau variant Omicron du coronavirus, moins d’une semaine après sa découverte en Afrique du Sud, a indiqué mardi une source gouvernementale.
Un homme d’une trentaine d’années a été trouvé infecté par la souche fortement mutée après être arrivé dimanche de Namibie à l’aéroport de Narita, près de Tokyo, dimanche, rapporte l’agence Kyodo.
L’homme a été testé positif au coronavirus à son arrivée et des échantillons sont en cours d’analyse à l’Institut national des maladies infectieuses pour confirmer s’il s’agit du variant Omicron.
L’Organisation mondiale de la santé a prévenu que le variant Omicron, qui a déjà été confirmé en Europe, au Canada, en Israël et à Hong Kong, pourrait être plus transmissible ou échapper à l’immunité conférée par les infections et les vaccins précédents.
Le Japon a fermé ses frontières aux nouveaux arrivants étrangers à partir de mardi et a exigé que les citoyens et les étrangers ayant le statut de résident qui reviennent de zones à haut risque soient placés en quarantaine pendant 10 jours dans une installation désignée par le gouvernement.
Le Premier ministre Fumio Kishida a promis de prendre toutes les précautions nécessaires pour “éviter le pire scénario” en annonçant ces mesures, qui interviennent trois semaines seulement après que le Japon a assoupli les règles d’entrée pour les hommes d’affaires, les étudiants étrangers et les participants à son programme de stages techniques.
LR/MAP