Le Conseil économique et social des Nations Unies, à élu le Maroc, mercredi à New York, par acclamation, en tant que membre de la Commission des stupéfiants, qui est l’organe central de décision des Nations Unies sur les drogues.
Le Royaume, qui siège actuellement au sein de cette commission, dont les travaux se tiennent à Vienne, a été réélu au nom du Groupe des États africains, pour un mandat de 4 ans à partir du 1er janvier 2024.
La réélection du Maroc à cette importante commission, pour un troisième mandat consécutif, est une nouvelle confirmation du rôle pionnier du Maroc dans les efforts régionaux et internationaux pour combattre le problème mondial de la drogue dans toutes ses dimensions et ramifications. Elle constitue, également, une reconnaissance éloquente de la confiance placée dans le Maroc, par les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies, pour renforcer la coopération internationale et régionale, visant à faire face au fléau de la drogue, notamment en mettant à disposition sa riche et fructueuse expérience nationale dans ce domaine, respectée par l’ensemble des acteurs régionaux et internationaux agissant dans ce domaine.
Cette réélection conforte également le récent choix judicieux du Royaume concernant les usages licites du cannabis, médical, cosmétique et industriel, à travers l’adoption par le Parlement, en juin 2021, de la loi 13.21.
En effet, après examen de plusieurs recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, la Commission des stupéfiants a décidé à travers une résolution adoptée le 2 décembre 2020, de retirer le cannabis des listes de contrôle les plus strictes- où il a figuré pendant 59 ans – qui décourageaient même son utilisation à des fins médicales. Cette décision a ouvert ainsi la voie à la reconnaissance du potentiel médicinal et thérapeutique du cannabis et au renforcement des recherches scientifiques supplémentaires sur ses propriétés médicinales.
Le mandat de la Commission des stupéfiants est d’analyser la situation mondiale en matière de drogues, en examinant les questions interdépendantes de la prévention de l’abus des drogues, de la réhabilitation des consommateurs et de l’offre et du trafic de drogues illicites. Elle œuvre pour le contrôle de l’application des traités internationaux relatifs au contrôle des drogues et adopte des décisions sur toutes les questions relatives au contrôle des stupéfiants, des substances psychotropes et de leurs précurseurs.
La Commission œuvre pour le renforcement des actions aux niveaux national, régional et international, afin d’accélérer la mise en œuvre des engagements visant à traiter et à combattre le problème mondial de la drogue.
LR/MAP