Le patrimoine préhistorique marocain sera à l’honneur vendredi prochain au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris, à l’occasion d’un colloque international destiné à présenter la richesse et la diversité du patrimoine préhistorique du Royaume et à mettre en lumière les découvertes archéologiques récentes, indique un communiqué du ministère de la Jeunesse, la Culture et de la Communication.
Animé par la volonté d’assurer une représentativité des différentes catégories de son héritage multimillénaire et d’apporter une contribution intellectuelle effective au concept du patrimoine de l’humanité, “le Royaume du Maroc organise le 17 juin 2022 au siège de l’UNESCO à Paris un colloque international avec la participation de chercheurs et de spécialistes en sciences préhistoriques de différentes institutions universitaires marocaines et internationales, précise le texte.
Ce colloque sera l’occasion de présenter “la richesse et la diversité du patrimoine préhistorique du Maroc et de mettre en lumière les découvertes archéologiques récentes, à l’image des éléments de parure de la grotte de Bizmoune située dans les environs d’Essaouira, poursuit la même source.
Datés entre 142 mille ans à 150 mille ans, ces artéfacts, qui peuvent être considérés comme les premiers objets de parure de l’humanité, représentent le plus ancien comportement symbolique humain, ajoute le communiqué.
Le Maroc, relève-t-on, a été le berceau de civilisations telles que l’histoire et la géographie en ont rarement offert. De ce passé remarquable, il a hérité d’un patrimoine culturel dont l’originalité, la portée et la richesse sont mondialement reconnues.
Si le Royaume peut s’enorgueillir de ses sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial, pour l’essentiel d’imposants sites urbains (villes et médinas), il ne reste pas moins que certaines catégories comme le patrimoine préhistorique ne sont pas encore hissées au rang du patrimoine mondial. Certains éléments de ce précieux patrimoine ont pourtant permis la relecture scientifique de l’histoire ancienne des groupes humains et méritent amplement d’être candidat au patrimoine mondial de l’humanité, conclut le communiqué.
LR/MAP