Le pin sylvestre, sanawbar

Le pin sylvestre, nom latin Pinus sylvestris, on le nomme chez nous «sanawbar». Il existe environ une centaine de «pinus». Cependant, cette variété n’est pas le «pin parasol» dont les graines appelées pignons sont comestibles.

Le pin sylvestre renferme de grandes vertus médicinales. Sa sève, ses aiguilles, ses bourgeons et ses feuilles, prises sous forme d’infusion, de sirop, de teinture ou d’huile essentielle, sont suprêmes dans le traitement de la tuberculose, de la grippe, de la bronchite, de la toux, du rhume, de la sinusite, de la pharyngite, de la rhinite, des trachéites, de la pneumonie, de l’asthme, des affections urinaires, des cystites, des prostatites, de la lithiase biliaire ou encore des ulcères aux jambes et des brûlures. Autrefois, en Europe, il était courant de se soigner aussi avec de la térébenthine, cette substance extraite de la gomme de pin mélangée à de l’huile végétale. Actuellement, l’essence de ce bois résineux s’utilise aussi en menuiserie. Ses feuilles servent à fabriquer une laine médicale. Les bourgeons, eux, sont encore largement utilisés dans l’industrie pharmaceutique. Les anciennes croyances populaires reconnaissaient au pin sylvestre des pouvoirs magiques. Il était donc d’usage de prendre des bains avec les aiguilles pour se libérer de magie noire ou d’ondes négatives. On accrochait une branche de pin verte au-dessus de la porte de la maison pour assurer le bonheur de ses occupants.