Le plan de paix promis par Donald Trump dans l’espoir de parvenir à « l’accord ultime » entre Israéliens et Palestiniens sera dévoilé après le ramadan, qui prend fin autour du 4 juin, a annoncé mardi le gendre et conseiller du président des Etats-Unis Jared Kushner.
« Nous allons attendre jusqu’à la fin du ramadan et ensuite nous publierons notre plan », a-t-il dit lors d’une conférence organisée par le magazine Time à New York.
« Nous nous préparions à la fin de l’an dernier quand ils ont annoncé des élections israéliennes » anticipées qui se sont déroulées début avril, a-t-il relevé. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a eu « une grande victoire et il est en pleine formation de sa coalition ».
« Quand il aura fini nous serons probablement en plein ramadan », a ajouté le proche conseiller de Donald Trump.
Jared Kushner est à la tête d’une petite équipe de la Maison Blanche chargée depuis deux ans par le président américain de rédiger une proposition de paix pour mettre fin à l’inextricable conflit israélo-palestinien. Donald Trump a promis de réussir sur ce sujet où tous ses prédécesseurs ont échoué.
Sans expérience diplomatique au départ, Jared Kushner est parvenu jusqu’ici à garder le secret sur le contenu de son plan, que les dirigeants palestiniens ont toutefois rejeté avant même sa publication, déniant au président républicain tout statut de médiateur depuis qu’il a unilatéralement reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël.
Une fois de plus, le conseiller, dont les prises de parole publiques sont rares, n’est pas entré dans le détail mardi, vantant seulement « une approche non conventionnelle ».
« J’espère que c’est une vision très globale pour ce qui peut se passer si les gens sont prêts à faire des choix difficiles », a-t-il expliqué. « Si les gens se concentrent sur les vieux paramètres traditionnels, nous ne ferons jamais de progrès. »
Réputé très proche d’Israël, ainsi que son bras droit Jason Greenblatt et l’ambassadeur des Etats-Unis à Jérusalem David Friedman, également à la manoeuvre, il a assuré qu’il y aurait « des compromis difficiles pour les deux parties ».
Avec AFP