Le front séparatiste “polisario”, soutenu par l’Algérie, a subi le coup de grâce à El guergarat après avoir défié l’ONU et la communauté internationale en rompant le cessez-le-feu, et en portant atteinte aux économies de la Mauritanie et des pays du Sahel, a affirmé, lundi à Kigali, le directeur général de l’Agence rwandaise d’information (ARI), Andre Gakwaya.
“L’intervention légitime du Maroc pour libérer le passage à la frontière sud maroco-mauritanienne, bloqué par les milices du polisario pendant des semaines, a ouvert les yeux de la communauté internationale sur la nature de ce mouvement et surtout sur la menace qu’il représente”, a souligné M. Gakwaya, par ailleurs chercheur spécialiste de l’Afrique.
Dans une déclaration à la MAP, cet expert a fait observer que les actions de déstabilisation et les menaces de guerre du front séparatiste donnent raison aux nombreux rapports médiatiques et de renseignement faisant état de connexions entre le “polisario” et les groupes terroristes au Sahel, relevant que “les pays du monde, et d’Afrique en particulier, ne peuvent plus tolérer la naissance d’un nouveau foyer de terrorisme”.
“Alors que les pays de l’Union africaine cherchent la meilleure formule pour faire taire les armes, sept ans après s’être promis de mettre un terme à toutes les guerres en Afrique en 2020, le front polisario vient menacer, sans aucune légitimité, les efforts et les espoirs de tout un continent”, a-t-il enchainé, faisant remarquer que ce mouvement séparatiste se retrouve aujourd’hui plus isolé que jamais, en dépit du soutien de son mentor, l’Algérie.
Interrogé au sujet de l’ouverture des Consulats généraux de nombreux pays arabes et africains dans le Sahara marocain, le chercheur a expliqué que “cet élan qui ne cesse de s’étendre est la confirmation incontestable de la marocanité du Sahara et du rejet des thèses dépassées qu’avance le polisario depuis des décennies”.
Aux yeux de cet expert, les provocations du “polisario” ne sont pas motivées uniquement par le succès de la diplomatie marocaine, mais aussi par la réussite “remarquable” du Royaume à transformer la physionomie du Sahara marocain, grâce au programme de développement des provinces du sud lancé en 2015 par SM le Roi Mohammed VI.
“J’ai eu l’opportunité de me rendre au Sahara pour couvrir des conférences et évènements internationaux. J’ai pu constater de près la dynamique de développement saisissante qui favorise la promotion socio-économique, la durabilité et la bonne gouvernance”, a-t-il ajouté, estimant que ce modèle de développement intégré a provoqué “une sorte de jalousie” de la part des séparatistes.
LR/MAP