Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réaffirmé, dans son rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, la pleine responsabilité de l’Algérie, dans le dossier du Sahara marocain.
L’Algérie qui se dérobe de ses responsabilités dans la question du Sahara marocain a été citée pas moins de 14 fois dans ce rapport.
Le Secrétaire général des Nations Unies a, en effet, souligné que l’Algérie a un «rôle vital, dans la recherche d’une solution politique pour la question du Sahara», ce qui ne laisse plus aucun doute, s’il en existe encore, quant aux obligations de ce pays, en tant que partie prenante, au différend régional autour du Sahara marocain.
M. Guterres a, ainsi, interpellé l’Algérie pour reprendre sa place autour de la table ronde, dès la reprise du processus politique, et ce afin de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et de compromis à la question du Sahara marocain, et ce conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité, adoptées depuis 2018. Ainsi, l’Algérie ne pourrait plus louvoyer tantôt prétendant être un Etat concerné, tantôt en se présentant comme Etat voisin ou observateur.
L’appel du Secrétaire général de l’ONU à l’Algérie pour s’engager dans le processus des tables rondes conforte la position du Maroc dans ce cadre. Il est en parfaite symbiose avec les résolutions du Conseil de Sécurité, qui identifient l’Algérie, en tant que partie à ce différend artificiel, et par conséquent tenue de s’impliquer dans le processus politique onusien, sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU, visant le règlement de la question du Sahara marocain.
Ces mêmes résolutions du Conseil de sécurité, depuis 2018, citent, à cinq reprises, l’Algérie au même titre que le Maroc. Dans ces mêmes résolutions, le Conseil de Sécurité demande à l’Algérie et aux autres participants de contribuer activement au processus politique, et ce jusqu’à son aboutissement.
Ces mêmes résolutions, à l’instar de celles adoptées par le Conseil de Sécurité depuis 2007, consacrent aussi la prééminence de l’initiative d’autonomie, comme solution sérieuse et crédible au différend sur la question du Sahara marocain.
LR/MAP