Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a épinglé, de nouveau, dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité sur le Sahara marocain, la détérioration de la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, relevant, pour la première fois, le recrutement des enfants soldats dans ces camps.
En effet, M. Guterres a mentionné le rapport du Royaume du Maroc au Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, du 1er juillet 2022, qui présente, preuves à l’appui, une liste exhaustive de violations caractérisées et systématiques des droits de l’Homme, commises par le groupe armé séparatiste du “polisario” contre les populations vulnérables séquestrées dans les camps de Tindouf.
Dans ce cadre, le Secrétaire général de l’ONU a cité l’exemple des restrictions continues imposées par le “polisario” aux droits à la liberté d’expression et d’association. De même, il a sciemment mis la lumière, dans ce rapport, sur le recrutement d’enfants soldats dans les camps de Tindouf par le “polisario”.
Cette confirmation par le haut responsable onusien, pour la première fois, vient s’ajouter aux appels incessants du Royaume du Maroc et de la communauté internationale en faveur de la lutte contre le phénomène du recrutement, d’embrigadement et d’endoctrinement des enfants, auquel s’adonnent impunément les milices du “polisario” dans les camps de Tindouf.
A ce titre, faut-il rappeler la création à Dakhla, en avril dernier, du Centre de recherches sur la prévention des enfants-soldats, qui traduit l’engagement ferme du Maroc à prévenir le recrutement des enfants-soldats, et à mettre un terme à leur exploitation par les groupes et milices armés dans le monde, notamment ceux du “polisario”.
Après cette mention, pour la première fois, du recrutement des enfants soldats dans les camps de Tindouf, par le groupe armé du “polisario”, dans le rapport du Secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité, le mouvement séparatiste et son parrain algérien ne peuvent plus démentir leur crime abject envers les enfants vulnérables des camps de Tindouf.
D’autre part, le Secrétaire général de l’ONU a mis en avant l’excellente coopération du Maroc avec les mécanismes des droits de l’Homme des Nations Unies. Il a notamment souligné que le Royaume a réaffirmé le respect de ses obligations en matière des droits civils et politiques, la protection des libertés fondamentales, le modèle de développement au Sahara et les activités du Mécanisme national de prévention contre la torture.
M. Guterres s’est également référé, dans son rapport, aux informations communiquées par le Conseil national des droits de l’Homme au Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, le 25 juillet 2022, relatives à ses activités de promotion et de protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales dans les provinces du Sud, notamment à travers ses commissions régionales à Laâyoune et à Dakhla.
LR/MAP