Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a signalé, de nouveau, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, la détérioration de la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf en Algérie et la poursuite des abus, violations et exploitations par le “polisario” des droits des populations séquestrées dans ces camps, en particulier, le droit à la liberté d’expression et de mouvement.
En effet, M. Guterres a mis en relief les rapports du Maroc au Haut-commissariat aux droits de l’Homme, du 14 juin 2023 et du 3 juillet 2023, qui présentent une liste exhaustive de violations systématiques des droits de l’Homme commises par le groupe armé séparatiste du “polisario”, sous le regard et le silence du pays hôte, l’Algérie, contre les populations civiles et vulnérables séquestrées dans les camps de Tindouf.
Dans ce cadre, le Secrétaire général de l’ONU a, explicitement, signalé les restrictions arbitraires et continues imposées par le “polisario” aux droits à la liberté d’expression et de mouvement.
Ces exemples viennent s’ajouter à ceux confirmés dans les derniers rapports du SG de l’ONU au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, qui ont relevé plusieurs violations graves des droits de l’Homme, notamment celles du recrutement d’enfants soldats par le “polisario” dans les camps de Tindouf et des détournements, par le même groupe armé séparatiste, de l’aide humanitaire et financière destinée aux populations séquestrées dans ces camps.
LR/MAP