La République du Tchad n’a plus aucune relation avec la pseudo “RASD” depuis que le gouvernement tchadien a décidé, en mars 2006, de retirer sa reconnaissance de cette entité, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger, Amine Abba Siddick.
Le ministre tchadien, qui s’exprimait lors d’un point de presse tenu à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné que son pays avait, face à ce différend qui empoisonnait les travaux l’Union africaine, défendu le principe que le règlement du conflit autour du Sahara doit se faire exclusivement dans le cadre de l’ONU.
M. Abba Siddick a réaffirmé, en effet, la position de son pays, exprimée par le président tchadien, Idriss Déby Itno devant l’Assemblée générale de l’ONU, en défendant l’idée que ce conflit doit être résolu dans le cadre d’un processus politique exclusivement onusien.
Le ministre tchadien a également salué les positions impartiales du Maroc. “Grâce à la détermination de SM le Roi Mohammed VI et du Président Idriss Déby Itno, les deux pays frères et amis partagent des points de vues communs sur les questions de la sécurité en Afrique”, a souligné le ministre tchadien, en visite au Maroc, sa première à l’étranger depuis sa nomination en juillet dernier.
Il a, par ailleurs, relevé que son pays “a pris note de la proposition marocaine d’autonomie et se félicite des efforts sérieux et crédibles du Maroc pour aller de l’avant vers un règlement de la question du Sahara”.
La République du Tchad soutient les efforts “sérieux et crédibles” du Maroc pour aller de l’avant vers un règlement de la question du Sahara, a-t-il déclaré.
LR/MAP