Fortement impacté par les effets dévastateurs de la pandémie due au nouveau Coronavirus (Covid-19), le tourisme national reprend du poil de la bête.
Après des mois de fermeture, le Maroc a décidé de rouvrir ses frontières aériennes et maritimes de manière progressive. Cette décision a été suivie par un geste Royal profondément significatif, en direction des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE), désireux de passer leurs vacances d’été au Maroc.
Un écosystème complexe et interconnecté
Cette série de décisions a eu un effet salutaire sur le secteur du tourisme, fortement sinistré et dont le principal enjeu consiste aujourd’hui à contenir les pertes majeures essuyées par les opérateurs touristiques, tout au long des 18 derniers mois.
La reprise du tourisme national a été accueillie avec euphorie par les hôteliers, mais pas qu’eux, sachant qu’il existe une véritable interdépendance du tourisme et des autres secteurs économiques. En effet, les services touristiques constituent un secteur à forte intensité de main-d’œuvre qui englobe toutes les personnes qui exercent des métiers connexes au domaine du voyage. Rappelons ici que le tourisme n’a pas profité comme les autres secteurs des diverses mesures financières mises en place par l’Etat, pour aider les entreprises à surmonter la crise et survivre au Coronavirus, tout en préservant l’emploi. Plusieurs raisons expliquent cela, notamment les irrégularités constatées dans certains établissements touristiques, en matière de déclarations des employés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), outre le fait que beaucoup d’opérateurs touristiques ont été contraints de mettre la clé sous la porte.
Si l’été est synonyme de repos, de détente et d’aventure pour les vacanciers, c’est aussi une occasion propice pour s’adonner à des activités ordinairement liées à la saison estivale. Les vendeurs de beignets, de glaces, de sandwichs… figurent parmi les métiers les plus populaires durant la saison estivale, qui doivent être évalués à leur juste valeur.
M. Lourhzal
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Vendeurs de beignets
On le voit crier «beignets, beignets», multipliant les allers-retours sur le sable brûlant des plages marocaines. Généralement, les vendeurs de beignets nature, saupoudrés au sucre ou fourrés à la confiture, cuisinent eux-mêmes ces délices, ce qui nécessite un effort supplémentaire.
Glaciers
Il vend des glaces déjà préparées sous différentes formes (en pot, cornet ou en bâtonnet). Depuis quelques temps, certains vendeurs de glaces sur la plage fabriquent eux-mêmes leurs produits pour attirer le maximum de clientèle. Naturellement, les glaces artisanales coûtent un peu plus cher à l’achat.
Sandwicheurs
Les vacances estivales ne seraient pas les mêmes sans les spécialistes de sandwicheries ambulantes. Bien qu’il soit difficile de résister à l’odeur alléchante de pains farcis salés, la vigilance restant toutefois de mise, pour éviter la case intoxication alimentaire, surtout en cette période de forte chaleur.
Petits commerces en bordure de route
Sur la route des vacances, il existe une tradition de vente typiquement estivale. Il s’agit des commerces dits des bas-côtés. Le long des routes nationales marocaines, les échoppes des producteurs locaux proposent melons, fraises des bois, cerises, et légumes en tous genres, aux automobilistes qui n’ont que l’embarras du choix entre les différents produits du terroir venus directement des champs et à des prix abordables. A cela s’ajoutent des aires de repos installées le long du réseau routier et autoroutier national. Ces aires de services proposent, à leur tour, des repas légers ou consistants adaptés au budget de chacun.
LR