Avoir un siècle d’existence, de présence et d’action dans un pays est une opportunité que beaucoup d’entreprises n’ont pas. C’est pourtant le cas de l’assureur SANAD qui, au bout d’un siècle, a su se forger un nom et une réputation appuyée par une histoire bien pleine et qui, aujourd’hui, s’offre une nouvelle identité visuelle…
C’est le cas aujourd’hui de SANAD, cette filiale du groupe Holmarcom qui a su tenir le coup un siècle durant, se remettre chaque fois en question, être à l’air du temps et se développer, pour mieux se placer dans un marché marqué par une rude concurrence.
«Avoir cette assurance dans le giron du groupe était, il y a un peu plus de quinze ans, un rêve…», se souvient Mohammed Hassan Bensalah, président de la compagnie, à l’occasion de la fête des «100 ans». «Aujourd’hui ce rêve est une réalité et une source de fierté et de satisfaction, compte tenu de la place prépondérante qu’occupe l’assurance, tant sur le marché qu’au sein même du Groupe», poursuit Bensalah qui se souvient «d’hier», comme si c’était «aujourd’hui», tout en gardant en tête que «demain» devra être encore «meilleur».
Pour être à la hauteur des aspirations et des prévisions, SANAD, qui, même à 100 ans, refuse de prendre des rides, change d’identité visuelle, mais pas seulement: la compagnie annonce tout un programme qui, bien que basé sur «les mêmes valeurs», est porté par une «nouvelle vision», célébrant ainsi le démarrage d’une nouvelle ère.
Si, depuis 1917, SANAD n’a cessé de contribuer activement à l’essor du marché de l’assurance et de s’impliquer fortement dans son développement, en 2017, le compagnie prend un nouveau souffle et vise le sommet pour les 100 prochaines années…
Une lourde tache et une mission certes délicate, mais possible et réalisable grâce à la détermination et à la volonté qui animent le président Bensalah. Un esprit que traduisent, non sans faille, tous les collaborateurs et les cadres de cette compagnie, comme relevé par son directeur général, Mohamed Laâmarti, inspiré de «cette volonté du président et sa ferme détermination de toujours aller de l’avant et ne viser que la position de leader».
Ah la belle histoire!
Dans sa présentation, Laâmarti a d’ailleurs résumé l’histoire de SANAD en trois grandes étapes, avec un homme de la situation pour chacune. «Cette histoire restera marquée par l’œuvre de trois grands hommes qui ont fait de SANAD ce qu’elle est aujourd’hui».
Et le DG de préciser que la première étape (1917-1949), c’est celle de la naissance de la compagnie par son fondateur Henri Croze, sous l’appellation «Les Assurances Henri Croze». Croze, un ressortissant français installé au Maroc, a vu le potentiel dans un secteur peu investi à l’époque, alors que le besoin, en matière d’assurances, émanant des ressortissants français ne cessait de grandir. Comme le peu des autres sociétés étrangères d’assurances qui existaient à l’époque sur le territoire marocain, «Les Assurances Henri Croze», étaient spécialisées exclusivement dans l’assurance maritime sous forme d’un agent mandataire de plusieurs sociétés d’assurances existant dans différents pays étrangers, notamment européens.
Dès 1949, la compagnie va connaître un nouvel essor. Laâmarti a ainsi fait savoir qu’à cette date, Croze a recruté un homme qui allait apporter du nouveau à la compagnie: André Hernandez a rejoint Henri Croze en tant que fondé de pouvoir et a développé l’assurance terrestre, à savoir l’incendie, le transport terrestre et le risque industriel. Grâce à la diversification dans les branches d’assurances, initiée par André Hernandez, le chiffre d’affaires de l’assurance terrestre a atteint en 1954 celui du département maritime», a-t-il noté. Une période de faste et de développement sans pareille qui allait se poursuivre jusqu’en 1999».
En 1999, en effet, SANAD change de main. Le DG a expliqué: «En octobre 1999, avec une offre de plus de 800 MDH, le Groupe Holmarcom a été adjudicataire de l’appel d’offres et a pu acquérir le groupement SANAD/CPA.
Avec cette acquisition, le groupe Holmarcom, présent déjà dans les assurances à travers la compagnie Atlanta, a renforcé sa présence dans le secteur, avec une part de marché d’environ 12,1% (6,9% pour Atlanta et 5,1% pour la SANAD). Ce qui a fait de lui, dès l’acquisition de la SANAD, le quatrième pôle d’assurance au Maroc…».
Une success story et une belle saga qui continue et qui, au bout de 100 ans, nourrit toujours l’ambition de grandir, de se développer et d’être à la pointe du monde de l’assurance au Maroc, parole de Hassan Bensalah.
Hamid Dades