Les Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, prévues du 9 au 15 octobre à Marrakech, mettront en avant “la force” du Maroc, a souligné jeudi à Washington la directrice de la communication du FMI, Julie Kozack.
“Après plus de 5 ans de travail acharné et de préparatifs, je suis convaincue que ces réunions mettront en avant la force du Maroc, du peuple marocain et des autorités marocaines”, a ajouté la responsable du FMI lors d’une conférence de presse.
Mme Kozack, qui a rappelé que ces réunions étaient initialement prévues à Marrakech en 2020 avant d’être reportées en raison de la pandémie, a indiqué que ces assemblées seront tenues en respectant la situation au Royaume, suite au puissant séisme d’Al Haouz.
“Nous allons tenir les réunions en prenant soin d’être respectueux vis-à-vis du peuple marocain”, a-t-elle dit, rappelant que c’est la première fois depuis 50 ans que les réunions annuelles se tiennent sur le continent africain.
Cet événement constitue également l’occasion de rassembler la communauté internationale alors qu’elle traverse une conjoncture particulière, où l’économie mondiale se remet progressivement d’une série de chocs, notamment la pandémie, la guerre en Ukraine et la crise du coût de la vie, a-t-elle ajouté.
“Nous considérons que le moment est venu de rassembler les leaders de l’économie mondiale pour discuter de la manière dont nous pouvons travailler ensemble pour surmonter ces défis qui affectent particulièrement les pays à faible revenu et les pays vulnérables”, a affirmé la responsable du FMI.
Mme Kozack a également mis l’accent sur l’importance de la question de la résilience climatique, qui, a-t-elle souligné, sera un sujet majeur lors des réunions de Marrakech.
Les Assemblées annuelles de Marrakech vont rassembler les délégués des 190 pays membres du FMI et de la Banque mondiale, dont les dirigeants du secteur public (banques centrales, ministères des finances et du développement, parlementaires) et du secteur privé, ainsi que des organisations de la société civile, des jeunes, des médias et des chercheurs universitaires pour un examen de questions de portée internationale.
Cet événement d’envergure planétaire se tient généralement deux années consécutives au siège des deux institutions à Washington et tous les trois ans dans un autre pays membre.
LR/MAP