Une nouvelle mobilisation des »gilets jaunes’’, un mouvement citoyen né sur les réseaux sociaux pour dénoncer la hausse des prix des carburants, a commencé à se déployer samedi dans les rues de la capitale Paris.
Cette mobilisation est la deuxième du genre après celle qui a rassemblé samedi dernier à Paris plus de 280.000 personnes ayant répondu à l’appel du mouvement des «Gilets jaunes» dont les griefs étaient axés d’abord sur la hausse du prix avant de s’élargir à une dénonciation plus globale en matière de taxation et de baisse du pouvoir d’achat.
Selon les médias français, de nouveaux rassemblements de « gilets jaunes », mouvement qui refuse toute récupération politique et qui se veut une expression du ‘’au Ras-le-bol fiscal’’, commençaient à se former à Paris avec l’arrivée vers 9h30 (GMT+1) des premiers manifestants sur les Champs-Elysées, en un geste de défi des autorités qui, bien qu’ayant toléré cette deuxième mobilisation, avaient fixé, pour des raisons de sécurité, la place du Champ-de-Mars comme lieu de mobilisation.
D’après les mêmes sources, des blocages étaient en cours, des barrages, des opérations de péage gratuit ou encore divers rassemblements se formaient dans de nombreuses régions en France.
A Paris, un important dispositif de sécurité, quelque 5.000 membres des forces de l’ordre, a été mis en place pour sécuriser l’Elysée, la Concorde, les ministères, l’Assemblée ou encore le Sénat et empêcher les manifestants de se rassembler autour ou devant ces lieux emblématiques.
Selon les médias de l’hexagone, avec ce nouveau rassemblement, le mouvement des Gilets jaunes attend du gouvernement une prise en compte réelle de ses revendications et l’ouverture d’un dialogue constructif. Le gouvernement français , reste de sa part, ferme dans ses positions, affirmant qu’il allait ‘’tenir le cap’’ et maintenir la taxe carbone décriée, tout en affirmant ‘’comprendre la colère, la souffrance des Français».
Zineb Alaoui