Nous avons connu des journalistes algériens sérieux dont nous avons pu apprécier les qualités professionnelles tout au long de leur collaboration avec les médias marocains, certains dans la presse écrite, d’autres dans l’audio-visuel…
Nous avons connu aussi des journalistes algériens, exerçant leur métier en Algérie-même, dont les analyses étaient si pertinentes qu’elles leur ont parfois coûté leur liberté, sinon leur entreprise de presse.
Nous leur avons gardé notre estime et amitié, intactes à ce jour.
Une amitié et une considération inversement proportionnelles à l’écoeurement que nous inspirent certains journaleux de leur pays dont les écrits n’ont strictement rien à voir avec le journalisme, ni même avec les règles élémentaires de cette profession.
Ces journaleux ne sont pas vos confrères, chers amis journalistes algériens. Ce sont justes des plumes et des signatures mises à la disposition d’une propagande.
Qu’ils insultent, qu’ils étalent au grand jour leur partialité, quand le métier de journaliste impose le respect d’un minimum de fondamentaux, cela est déjà sidérant… Mais qu’ils n’aient ni peur ni honte de se décrédibiliser eux-mêmes, vis-à-vis de l’opinion publique, en lui servant des fadaises, soit inventées de toutes pièces, soit allant clairement à l’encontre d’une évidence, c’est ce qui est totalement incompréhensible.
Dans tous les pays, y compris les plus grands, il y a des journalistes qui défendent leur patrie. Mais ils le font avec intelligence et en s’appliquant à ne pas enfreindre les règles professionnelles.
Les journaleux d’Alger, eux, ne font pas dans la dentelle… Méthodes martiales de leurs maîtres, ils ruent dans les brancards.
Nous les avons toujours vus à l’œuvre dans le traitement de l’actualité marocaine.
Nous les avons également toujours vus à l’œuvre dans le traitement de la question du Sahara.
Et récemment, nous les avons vus à l’œuvre, alors que le Maroc se préparait à réintégrer l’Organisation panafricaine: UA, ex-OUA…
Ce ne sont pas leurs points de vue sur ces questions que nous leur reprochons, si tant est qu’ils expriment leurs propres points de vue… Nous connaissons les thèses défendues par leur pays et ils ont le droit de les partager.
Ce que personne ne comprend, même si nous en rions aujourd’hui beaucoup plus que nous nous en offusquons, c’est cette liberté qu’ils prennent avec les faits, cette propension à inventer et servir, sans états d’âme, des éléments d’intox présentés sous forme d’infos…
Ainsi, par exemple, alors que le Maroc n’a jamais été aussi entouré de partenaires sur le plan diplomatique, les journaleux d’Alger répètent à tout bout de champ que Rabat est, au niveau international… totalement isolé !?
De même, alors que l’économie marocaine n’a jamais connu de chantiers aussi dynamiques, malgré le déficit pluviométrique de l’an dernier qui a plombé le PIB agricole… les journaleux d’à côté –qui ne disent rien de la débâcle qui touche leur pays, suite à l’effondrement de la rente pétrolière- se répandent en commentaires sur une prétendue faillite économique marocaine.
Non pas que tout aille bien pour l’économie marocaine, mais c’est avec un manque de professionnalisme flagrant (et un parti-pris coupable) que les journaleux dont on parle traitent ce sujet qu’ils ne maîtrisent manifestement pas.
Ces derniers mois, les journaleux d’Alger ont trouvé un autre moyen de se faire plaisir: se mêler des déplacements du Roi du Maroc… Y compris les déplacements privés. Et inventer des déceptions royales à propos de chaque escale des déplacements privés du Souverain, en «brodant» autour de rumeurs. Leurs commentaires jouissifs sur la non-rencontre du Roi avec le Président de Cuba, lors du séjour privé de la famille royale sur l’île ; ou avec le Président Trump à Miami, sont cocasses.
Mais faut-il rire ou pleurer de l’indigence intellectuelle de ces journaleux qui plombent l’image et la réputation de la presse algérienne ?
En ce qui nous concerne, nous en rions. Quant à eux…
Bahia Amrani
Les vrais journaleux sont ici, au service du makhzen !
La leçon il faut la donner a votre régime malade faible et dictateur
Des journalistes en carton écrasé par un régime dictateur d’alger