Le président tunisien Kais Saied a tenu des propos extrêmement haineux et racistes contre les migrants africains qui arrivent dans son pays sur leur chemin vers l’Europe.
Après avoir fustigé et tenu des propos racistes à l’encontre des immigrés africains, qui cherchent refuge en Europe suite à la pauvreté, la famine et les conflits qui minent leurs pays, le président tunisien est allé jusqu’à affirmer que les Africains étaient la cause en grande partie des problèmes de la Tunisie, en essayant de «l’africaniser» et de l’éloigner de son «arabité».
Au Maroc, où les migrants africains jouissent de tous les droits sociaux et sont intégrés dans le tissu social du Royaume, ces propos ont provoqué une immense consternation et un rejet viscéral des propos proférés par le président tunisien contre des citoyens africains qui cherchent légitimement un meilleur avenir pour eux-mêmes et pour leurs enfants.
Le citoyen marocain, s’il n’a pas l’habitude de s’immiscer dans les affaires d’un pays, a été violemment secoué par les propos racistes et exécrables tenus par le président tunisien.
Laisser passer une colère aussi sourde des nations africaines sur les propos diffamants du président Saied est anti-éthique. Se taire c’est le début de la compromission.
Le président tunisien, professeur universitaire qu’il est, ne devrait pas ignorer que la migration est un enrichissement pour la société d’accueil et le fait d’affirmer que les africains sont la cause première des problèmes de la Tunisie dénote une grave ignorance de la réalité tunisienne.
En disant que les migrants cherchent à «africaniser» la Tunisie et à l’éloigner de son «arabité» est une autre aberration sans nom.
Avec simple coup d’œil sur la carte du monde, l’auteur de ces propos se serait rendu compte que la Tunisie se trouve déjà sur le continent africain. Elle est aussi africaine que le Niger, le Congo ou la Tanzanie.
LR/MAP