L’Espagne doit tirer profit de l’expérience du Maroc au lieu de créer des problèmes pour satisfaire un régime haineux

L’Espagne doit soutenir le Maroc et tirer profit de son expérience d’ouverture sur l’Afrique au lieu de créer des problèmes insensés juste pour satisfaire un régime algérien haineux qui a créé de toutes pièces un différend inexistant, celui entretenu autour du Sahara marocain, a affirmé le journaliste et écrivain libanais Khairallah Khairallah.

«La question du Sahara marocain a été créée par le régime algérien dans le seul objectif de nuire au Maroc», a souligné M. Khairallah dans un article intitulé «L’Espagne dans le passé et le Maroc dans le futur», publié dimanche dans le journal londonien «Al-Arab».

Il a ajouté qu’«il est étonnant qu’un pays respectable comme l’Espagne se comporte de cette manière à l’égard du Royaume. Il n’y a pas d’explication logique à l’attitude espagnole à l’égard du Maroc, à part de chercher à lui porter atteinte par tous les moyens».

En fait, l’Espagne ne fait du mal qu’à elle-même, a-t-il soutenu, notant que la seule explication de l’attitude espagnole est le passé colonial de ce pays qui ne veut pas accepter que le Maroc est un pays pacifique qui lorgne vers l’avenir et aspire seulement à recouvrer pacifiquement son intégrité territoriale.

Il a de même souligné que l’accueil par l’Espagne du chef du “polisario”, le dénommé Brahim Ghali, et son admission dans l’un de ses hôpitaux avec une fausse identité donne la mesure de la légèreté dans le traitement politique d’une question qui revêt une importance capitale, à savoir la relation entre Madrid et Rabat.

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Madrid a accueilli sur son territoire une personne recherchée par la Justice espagnole rien que pour montrer son agacement à l’égard du Maroc qui n’a cessé durant les dernières années de réaliser des progrès à tous les niveaux, notamment en termes d’affirmation de la marocanité du Sahara, a-t-il fait constater.

Le journaliste et écrivain libanais retient, à cet égard, que «l’Espagne, qui s’accroche aux dossiers et aux souvenirs du passé colonial, n’a pas été en mesure de comprendre qu’une relation normale, celle dépourvue de tous complexes, est bénéfique pour les deux pays, d’autant plus que le Maroc est tourné vers l’avenir et veut établir une liaison maritime, qu’elle soit sous forme de pont ou de tunnel, pour relier les deux pays qui ne sont séparés que par quelques kilomètres».

«Une telle liaison fera de l’Espagne l’une des portes du Maroc vers l’Europe et du Maroc la porte de l’Espagne vers l’Afrique, notamment à la lumière des percées réalisées par le Royaume durant les dernières années dans les différentes régions du continent sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI», a-t-il soutenu.

Pour M. Khairallah, la question qui se pose est de savoir pourquoi le gouvernement espagnol est-il allé si loin dans le défi lancé au Maroc? La réponse, selon lui, est que «d’une part, l’Espagne n’a tout simplement pas su se départir de sa mentalité de domination, et d’autre part, elle n’est pas convaincue qu’elle doit établir une relation équilibrée avec un voisin important comme le Maroc».

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«On ne sait pas encore le problème entre l’Espagne et le Royaume du Maroc, mais il est clair qu’elle est embarrassée par le fait que le Royaume ait pu accomplir des réalisations à différents niveaux au cours des 22 dernières années et qui ont abouti à la reconnaissance américaine du Sahara marocain», a-t-il dit.

Selon l’écrivain libanais, «en recevant le chef du +front polisario+, qui n’est qu’un instrument de l’Algérie, l’Espagne rejoint ainsi la bande de ceux qui se prêtent au chantage avec le Royaume qui a toujours prouvé que c’est un pays pacifique qui cherche à recouvrer ses droits naturels loin de toute forme de violence».

La crise maroco-espagnole est profonde et l’accueil par l’Espagne du dénommé Brahim Ghali n’est que le côté apparent de l’iceberg dans cette crise, qui est principalement due à la présence de forces en Espagne qui continuent de s’accrocher au passé, a-t-il affirmé.

Il a conclu ainsi que «ces forces ont de la nostalgie pour l’époque coloniale et ne savent pas que la période où l’Espagne était un pays colonialiste est révolue à jamais».

LR/MAP

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