L’évolution de la situation épidémiologique est l’un des défis à relever en prévision de la rentrée scolaire et universitaire, prévue le vendredi 10 septembre, a affirmé le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
L’année scolaire 2021/2022, placée sous le slogan “pour une renaissance éducative en perspective de l’amélioration de la qualité de l’enseignement”, commencera effectivement le 10 septembre pour le préscolaire, le primaire, le collégial, le secondaire et les classes de technicien spécialisé.
Pour les étudiants de première année qui découvrent le monde universitaire, le déroulement de l’année universitaire entièrement en mode distanciel “n’est pas des plus souhaitables”, particulièrement dans le contexte du Bachelor, qui exige un supplément d’autonomie et de sens de l’organisation, explique-t-on auprès du ministère.
Les étudiants pourront s’inscrire dès cette année dans une cinquantaine de filières Bachelor, toutes disciplines confondues, au sein des universités aussi bien publiques que privées, a précisé le département, notant que le lancement de ces filières, qui seront généralisées à partir de la rentrée 2022, pose aussi le défi d’une profonde mutation du modèle pédagogique avec l’adoption désormais d’un enseignement hybride, des classes inversées et de la pédagogie interactive.
Le fil conducteur qui a guidé à l’élaboration du système Bachelor, a-t-on ajouté, a été avant tout la volonté de former un lauréat doté de soft-skills, maitrisant les langues étrangères et le numérique et capable d’appréhender le monde du travail et réussir son insertion professionnelle.
Par ailleurs, le ministère s’est fixé comme priorité d’encourager et de développer l’orientation des jeunes vers la voie de la formation professionnelle à travers la mise ne place d’un nouveau système d’orientation, la multiplication des filières collégiales de formation professionnelle et des bacs pro ainsi que l’augmentation du nombre de bourses octroyées aux stagiaires post-bac.
L’enseignement supérieur et la formation professionnelle sont incontestablement des leviers fondamentaux pour la promotion et l’épanouissement des jeunes, mais les potentialités et les opportunités du marché de l’emploi le sont tout autant. “Notre défi est donc à la fois de mieux former les jeunes, mais aussi de créer la croissance afin de multiplier les opportunités d’emplois”, a-t-il conclu.
LR/MAP