L’expulsion de la pseudo “rasd” de l’UA, une “priorité majeure” pour l’Afrique

L’expulsion de la chimérique “rasd”, groupe armé soutenu par l’Algérie, de l’Union Africaine (UA) est devenue une “priorité majeure” pour l’Afrique, a affirmé le politologue ougandais, Abubakar Kateregga.

“La « rasd » est une entité séparatiste non-étatique qui ne dispose ni de territoire, ni de population, ni de souveraineté qui s’exerce à travers un pouvoir politique. Son expulsion de l’UA est devenue une priorité majeure pour mettre un terme à toutes les formes de séparatisme en Afrique et parvenir à la réalisation des priorités panafricaines, notamment l’intégration du Continent”, a souligné M. Kateregga.

Dans une déclaration à la MAP en marge d’un séminaire régional sur “L’impératif de la relance post-Covid : comment la résolution de la question du Sahara peut-elle renforcer la stabilité et l’intégration de l’Afrique”, tenu en fin de semaine à Dar-es-Salaam en Tanzanie, ce spécialiste de l’Afrique a expliqué que la notion d’Etat, dans sa fonction normative, englobe la capacité à entrer en relation avec d’autres pays et à produire des effets juridiques, alors que la pseudo “rasd” n’est reconnue ni par les Nations Unies en tant qu’instance multilatérale ni par la majorité de ses membres.

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Ce professeur chercheur à l’Université internationale du Rwanda estime que la pseudo “rasd” qui se trouve à Tindouf, en territoire algérien, est assujettie à l’autorité politique de l’Algérie, vu que toutes ses démarches diplomatiques entreprises se sont faites et continuent de se faire à travers l’Algérie.

Il a indiqué que la présence de cette entité fantoche au sein de l’UA a terni l’image de l’organisation panafricaine et viole de façon flagrante son Acte Constitutif.

Abordant le différend autour du Sahara marocain, il a affirmé que la grande majorité de la population du Sahara participe, sans restriction, à la vie politique, économique, sociale, et culturelle du Royaume, ajoutant que leur ferme attachement à leur marocanité a été pleinement exprimé lors des différentes échéances électorales, où les taux de participation les plus élevés ont été enregistrés dans les régions du Sahara marocain.

Le séminaire régional sur “L’impératif de la relance post-Covid : comment la résolution de la question du Sahara peut-elle renforcer la stabilité et l’intégration de l’Afrique”, co-organisé à Dar es Salam par l’Institute of Peace and Conflict Studies (IPCS) et la Tanzania Peace Fondation (TPF), a réuni une quarantaine de participants venus du Rwanda, du Kenya, des Iles Comores, du Burundi, de la Tanzanie, de l’Ouganda, du Ghana, du Mozambique et de l’Afrique du Sud, entre autres.

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LR/MAP

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