La Libye vit toujours à l’heure des milices. En atteste l’affrontement entre la milice de Benghazi, le «Bouclier de la Libye» et la population. Parallèlement, la situation politique est devenue précaire depuis la démission de Mohamed Megharief, le président du Congrès national général (CGN), suite au vote de la loi sur l’exclusion politique de certains responsables du régime, laquelle apparaît comme une politique de grignotage mise en œuvre notamment par les islamistes.
L’échec de la politique d’intégration des milices, l’armée régulière étant jusqu’à présent menée par le gouvernement, est un échec. Si le «Bouclier de la Libye» a en effet bien intégré l’armée, c’est toutefois en gardant ses propres structures et son chef, l’islamiste Imad Balam.