Après avoir annulé dans un premier temps la sortie du film, prévue le 25 décembre, Sony avait finalement fait volte-face et programmé sa sortie dans certaines salles de cinéma aux États-Unis le jour de Noël et sur Internet dès le 24 décembre. M. Obama avait répété que Sony n’aurait pas dû annuler la sortie du film. La Corée du Nord a accusé les États-Unis, samedi 27 décembre, de l’avoir privée de connexion internet en début de semaine et qualifié le président américain de «singe» pour avoir encouragé les cinémas à projeter le film «L’Interview qui tue!» parodiant le leader nord-coréen. Barack «Obama est toujours imprudent en paroles et en actes comme un singe dans une forêt tropicale», a affirmé la Commission nationale de défense nord-coréenne (NDC), accusant le président américain d’avoir incité les salles de cinéma à mettre le film à l’affiche le jour de Noël.
«Si les États-Unis continuent d’être arrogants, despotiques et à utiliser des méthodes de gangster en dépit des avertissements répétés (de la Corée du Nord), ils devront garder à l’esprit que leurs actions politiques ratées entraîneront inéluctablement des coups mortels», a affirmé un porte-parole.
Et beaucoup de bruit pour rien si on en croit ce critique qui résume: «Seth Rogen et James Franco peuvent remercier les pirates du net. Sans eux et les conséquences de leurs attaques, The Interview aurait terminé sa vie cinématographique au seul endroit que le film mérite: aux oubliettes».
Patrice Zehr