Au risque de s’attirer les foudres des promoteurs et des propriétaires fonciers, Mohamed Nabil Benabdallah, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, a annoncé haut et fort, lors d’une prestation à la chaîne Al Oula, qu’il a l’intention de donner un coup de pied dans la fourmilière en instaurant une taxe sur les logements vacants au titre de la loi de Finances 2014.
Mais a-t-il mesuré les risques et l’électrochoc de pareille mesure si elle est entérinée par le gouvernement Benkirane? La mesure est-elle opportune dans un contexte de crise économique internationale? Benabdallah, s’interroge un député istiqlalien, peut-il impliquer le gouvernement et la majorité dans une mesure qui n’arrange pas les affaires de tout le monde? Envisage-t-il au moins de soumettre sa proposition à une étude sérieuse qui garantirait sa crédibilité?