L’organisation des Nations-Unies s’est félicitée, mercredi, des accords conclus entre les délégations du Haut Conseil d’Etat libyen et de la Chambre des représentants lors du 2-ème round du dialogue inter-libyen de Bouznika, tout en exprimant son “appréciation” des efforts du Maroc visant “à réunir les Libyens” autour de la table des négociations en vue d’une solution politique à la crise dans ce pays.
“Nous nous félicitons des accords conclus entre les membres de la Chambre des représentants libyenne et le Haut Conseil d’État à Bouznika, au Maroc, concernant les critères et le mécanisme de nomination aux postes de souveraineté conformément à l’Accord politique libyen” conclu à Skhirat en décembre 2015, a indiqué le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.
“Nous apprécions tous les efforts qui visent à réunir les Libyens pour traiter d’éventuelles questions litigieuses, y compris les pourparlers au Maroc ainsi que les pourparlers qui ont eu lieu en Suisse (à Montreux) et en Égypte (au Caire et à Hurghada)”, a précisé le porte-parole dans un communiqué.
“Nous estimons que tous ces efforts ouvrent la voie à la convocation du Forum de dialogue politique libyen facilité par la MANUL (mission d’appui des Nations-Unies en Libye), que nous prévoyons de tenir dans les prochaines semaines”, a-t-il affirmé.
Dans la déclaration finale ayant couronné le deuxième round du dialogue inter-libyen, tenu du 02 au 06 octobre dans le Royaume, les délégations du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants ont annoncé que ce round a été sanctionné par des accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l’article 15 de l’Accord politique libyen de Skhirat.
Les deux délégations ont précisé, que “les aboutissements du dialogue entre les deux délégations constituent un apport sur lequel il est possible de capitaliser, pour instaurer la stabilité dans le pays et mettre fin à la division institutionnelle”.
Les deux parties ont ainsi fait part “de leur détermination à poursuivre leurs rencontres consultatives, dans le Royaume du Maroc, afin de coordonner l’action des institutions politiques, exécutives et de contrôle, garantissant ainsi la fin de la période transitoire”.
LR