L’opération pour la réouverture du passage de Guerguarate, à la frontière avec la Mauritanie, est “une action majeure” pour la protection de la sécurité nationale du Maroc, a affirmé le politologue Mohammed Zahraoui, enseignant à l’université Chouaib Doukkali à El Jadida.
La réaction du Maroc a été dictée par la nécessité de débloquer le flux des personnes et des marchandises dans un passage important pour le Maroc, la Mauritanie et les pays africains, a souligné M. Zahraoui dans une déclaration à la MAP, rappelant que les milices du polisario entravaient son fonctionnement normal depuis le 21 octobre dernier, en dépit des injonctions de l’ONU.
L’opération menée par les Forces Armées Royales visait aussi à mettre un terme aux provocations des miliciens, dont les velléités séparatistes ne cessent d’essuyer des revers successifs, a-t-il poursuivi.
D’après le même universitaire, les agissements du polisario trahissent, en fait, les intentions inavouées de leurs commanditaires algériens d’installer une atmosphère de tension et d’escalade avec le Maroc et dans la région, en plus de la volonté de détourner les regards sur la détresse qui prévaut dans les camps de Tindouf.
Tout en qualifiant de “qualitative” l’opération des FAR dans le passage d’El Guerguarate, il a expliqué que la manière avec laquelle l’intervention a été menée reflète le souci du Royaume d’évite à tout prix de tomber dans le piège de la provocation et d’astreindre l’usage de la force aux situations de légitime défense.
Le lancement cette opération est une riposte claire à toute les tentatives de changement des règles du jeu, a-t-il soutenu, précisant que la mise en place d’un cordon de sécurité en un temps record traduit le grand professionnalisme des FAR, leur disposition permanente à consentir les sacrifices et leur détermination inébranlable à défendre l’intégrité territoriale.
LR/MAP