Le Maroc est à l’avant-garde de la lutte contre l’extrémisme violent, à la faveur d’une approche proactive et multidimensionnelle, a indiqué l’expert américain en questions liées à la lutte contre le terrorisme, Ido Levy.
En matière de lutte contre l’extrémisme violent, le Maroc a mis en place une stratégie proactive qui ne se limite pas à une approche sécuritaire et de renseignement solide uniquement, mais qui implique aussi les domaines de l’éducation et de la religion, a relevé ce chercheur associé au Washington Institute for Near East Policy, dans une déclaration à la MAP à l’occasion du 23è anniversaire de la Fête du Trône.
Il a, à ce propos, cité le programme “Moussalaha” élaboré en 2017 par la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), en coopération avec la Rabita Mohammadia des Oulémas, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et des experts spécialisés.
Ce programme s’inscrit dans le cadre des efforts visant à garantir toutes les conditions de réinsertion des détenus condamnés pour des affaires d’extrémisme et de terrorisme dans les établissements pénitentiaires, en adoptant une approche scientifique en complémentarité avec les efforts multidimensionnels déployés au niveau national en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme dans le cadre de la proactivité sécuritaire, de l’immunisation spirituelle et de la lutte contre la précarité.
Toujours dans l’objectif de prémunir la société contre la menace de l’extrémisme, l’expert américain a fait observer que la Rabita Mohammadia des Oulémas a examiné de près la manière de communiquer avec la jeunesse marocaine via les médias sociaux, les jeux vidéo et les bandes dessinées, outre les méthodes plus traditionnelles de cours dans les écoles et les mosquées.
M. Levy a relevé que les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l’extrémisme sont plus exhaustifs que la plupart des programmes mis en œuvre aux États-Unis et dans l’Union européenne.
LR/MAP