La Grande île de l’océan Indien regorge de ressources naturelles. Titane, nickel et pétrole sont présents en grande quantité. Néanmoins, la majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Depuis plus de quatre ans, Madagascar est plongé dans une crise politique qui paralyse aussi l’économie du pays.
Selon la Banque mondiale, plus de 92% de la population vit avec moins de 1,50 € par jour. Malgré les nombreuses rizières du pays, Madagascar reste dépendant des importations de riz, son aliment de base. A la fois animal de labeur, denrée alimentaire et investissement, le zébu est vital pour de nombreuses familles. Avec la crise, les «Dahalo» se sont multipliés. Ces voleurs de bétail attaquent des villages et capturent souvent plusieurs centaines de bêtes. Les affrontements avec les villageois et les forces de l’ordre se soldent souvent par des blessés et des morts. L’exploitation des pierres précieuses à Madagascar est et demeure à 80% informelle. En effet, l’extraction est principalement réalisée de façon artisanale par des particuliers. Cependant, l’Etat malgache tente d’exercer un contrôle sur ce secteur. Les pierres précieuses de Madagascar sont, d’une manière générale, classées en trois catégories.
Les pierres précieuses: il existe quatre types de gemmes considérées comme précieuses:
– le diamant (blanc, noir, jaune, bleu),
– l’émeraude (vert),
– le saphir (diverses couleurs, sauf le rouge)
– le rubis (rouge).
Les pierres fines: l’aigue-marine, la citrine, le péridot et l’améthyste.
Les pierres décoratives: la cornaline, la turquoise, la malachite, l’azurite et le lapis-lazuli.
Patrice Zehr