Managem : Savoir-faire en sous terre

Managem

Au bout de plus de 80 ans d’existence, Managem fait montre d’une manière de faire singulière qu’il sait taire sous terre et d’un savoir-faire qu’il est même aujourd’hui en mesure d’exporter notamment en Afrique.

Mieux encore, lors des dernières années, le groupe a exprimé de nouvelles ambitions axées essentiellement sur le recentrage de ses activités sur les métaux précieux, le cobalt et le cuivre, mais également sur la volonté de s’engager dans une réelle stratégie de développement à l’international.

Une démarche qui a connu un succès tel que le groupe est aujourd’hui connu et reconnu à l’international pour la qualité de son travail, le sérieux de ses équipes et l’esprit d’innovation dont il a su faire preuve, à l’image de l’offre complète des services qu’il propose ou de l’excellence des procédés développés par ses équipes. La présence du Groupe dans différents pays africains n’est ainsi pas le fruit d’un hasard, mais plutôt d’un travail assidu et de la confiance qu’ont ces pays en l’expertise et l’expérience du groupe.

Managem en Afrique

Les implantations de Managem en Afrique

L’innovation comme valeur

L’innovation est une valeur du groupe Managem. «L’entreprise a toujours fait confiance à ses compétences et à ses cadres pour pouvoir aller de l’avant et innover dans des procédés industriels qui n’étaient pas évidents au départ», dit à cet effet Ismaïl Akalay, Directeur général des Activités Métaux de Base et Cobalt & Centre de recherche.
En effet, de nombreux projets, fruit de la Recherche et Développement ont vu le jour au sein de Managem, contribuant ainsi au développement des activités du groupe, mais aussi à l’amélioration de sa compétitivité.

Une activité qui s’inscrit dans la durabilité

Les déchets accumulés depuis 1992 en digue sur la mine de Guemmassa font aujourd’hui l’objet d’un projet d’envergure. Il s’agit de transformer ces rejets solides, riches en soufre et en fer, en acide sulfurique et en oxyde de fer, autres produits de valeur. Ce projet aura aussi des répercussions économiques et environnementales de taille avec en bonus la production de 20% du besoin énergétique du site. La moralité de la chose est qu’à Guemmassa, rien ne se perd, tout se transforme en énergie, en produits finis, sources de revenus.
Ainsi, grâce à ce centre de recherche, Managem se sent indépendant, parce qu’il est en mesure de réaliser par ses propres moyens ses procédés. Le groupe ne fait pas appel aux licences, ni aux réalisations clé en main, car le centre peut construire tout projet industriel dans le domaine minier.
«C’est un levier de croissance et c’est aussi une sorte de locomotive de développement, puisque un certain nombre de procédés ont été à l’origine de nouveaux développements au niveau de la géologie et au niveau minier. Donc, non seulement il accompagne, mais il peut aussi tirer vers l’avant tout le progrès et le développement de l’entreprise», explique encore Akalay.
Cet engagement dans la voie de l’innovation permet ainsi à Managem de se projeter dans l’avenir. Une vision de progrès qui privilégie les activités à forte valeur ajoutée. Des procédés et des produits de nouvelle génération qui s’inscrivent pleinement dans une perspective de développement durable.
En effet, résolument impliqué dans les enjeux de développement durable auxquels le monde est confronté, le Groupe a depuis longtemps compris l’étendue de sa responsabilité en la matière. C’est pourquoi, loin des simples déclarations d’intention, il a œuvré au développement de chacune de ses activités sur la voie de la durabilité. Cette dynamique responsable lui a ainsi permis d’envisager sereinement l’avenir, avec la certitude que les fondamentaux et les atouts de Managem sont la base de sa solidité et de ses succès futurs.

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Séminaire : Former pour mieux informer


Damien Goetz et Ismal Akalay


Afin de mieux informer sur ses activités «complexes» et «inaccessibles», le groupe Managem a organisé à Marrakech un séminaire de formation à l’attention de représentants de la presse nationale. Assurée par Damien Goetz, directeur adjoint chargé de la Recherche à l’école des mines de Paris (Mines ParisTech), la formation consistait essentiellement à mieux faire connaître aux journalistes participants les rouages et les techniques du travail minier et hydrométallurgique.
Outre les visites de sites miniers à Guemmassa (région de Marrakech), des laboratoires et des usines de transformation, une partie théorique consistait à faire connaître d’abord la base de l’activité minière, en l’occurrence le gisement. Ce dernier qui, comme expliqué, est un objet naturel, fruit de processus longs et complexes (genèse, déformations tectoniques, remobilisation des éléments chimiques …) très variables d’un gisement à l’autre. Sa découverte appelle une délimitation dans le cadre d’une étude de faisabilité. Vient ensuite le suivi géologique et de l’estimation des teneurs pendant l’exploitation…
Considérant que le gisement a une durée de vie limitée et que l’activité minière doit composer avec un fort niveau d’incertitude, il y avait lieu de préciser que l’exploitation minière est une activité limitée dans le temps, puisqu’elle est auto-destructrice du fait qu’elle consomme le gisement qui est sa raison d’existence… Cela a amené à aborder quelques questions importantes, notamment l’importance du rythme de production, la notion de teneur et de coupure et la différence entre l’exploitation sélective qui consiste à exploiter tout en gardant un œil sur le marché et en étalant l’activité sur un maximum de temps et l’écrémage qui ramène souvent à une exploitation hâtive des ressources pour se faire un maximum de revenu en un temps record et stopper l’épuisement de la ressource. Autrement dit, la différence entre une vision qui s’étale sur le long terme et une autre inscrite dans le court terme.
Deux autres modules de cette formation ont porté sur l’exploitation minière et la gestion de l’incertitude et l’exploitation minière dans son contexte national et local qui a touché plutôt à la relation spécifique entre les pouvoirs publics et les entreprises minières aux ressources minières et la répartition de la richesse, l’impact de cette activité sur le paysage, les ressources en eau et les terres agricoles et enfin l’entreprise minière et la RSE. A travers un débat autour de cas concrets (Imitter, Tinghir, Akka…), volet dont s’est chargé Ismaïl Akalay…

H.D

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