Tout comme la vitesse, la conduite d’un véhicule sous l’effet de l’alcool ou des drogues accroît la probabilité d’accidents. D’où l’alcootest…
Les conducteurs, au Maroc, devront à l’avenir prendre garde et être plus vigilants, car l’alcootest (testeur du taux d’alcool dans le sang) fera bientôt partie du paysage et les conducteurs pris en flagrant délit seront sévèrement sanctionnés.
L’annonce en a été faite par Mohamed Najib Boulif, ministre délégué auprès du ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, chargé du Transport, à l’ouverture d’un séminaire à Rabat sur le thème «les dangers liés à la consommation des stupéfiants et à l’alcool au volant», organisé par le Comité de prévention des accidents de la circulation (CNPAC), en collaboration avec le Centre Hospitalier Marne-La-Vallée en France et sous le parrainage du ministère de tutelle.
Il s’agit, en organisant ce séminaire, a précisé le ministre Boulif, de dépasser tous les tabous qui se dressaient contre la gestion de cette problématique, pour bien comprendre la relation de cause à effet des accidents et inciter le grand public à la conduite automobile sans danger.
Améliorer la sécurité routière
Ce séminaire visait, entre autres objectifs et non des moindres, à débattre d’un sujet d’une extrême importance qui peut constituer un levier important pour améliorer la sécurité sur nos routes qui tuent de plus en plus.
Préparer le grand public
Le contrôle du taux d’alcool et de drogues dans le sang des conducteurs sera précédé d’une campagne de sensibilisation pour préparer le grand public à un éventuel dépistage à n’importe quel moment et à n’importe quel coin de rue.
A signaler qu’une centaine d’experts, de médecins, d’experts en sécurité routière, de corps de contrôle et de professionnels du transport ont participé à ce séminaire, en plus de médecins ayant une expérience internationale en matière de dépistage de la consommation d’alcool et de drogues. L’objectif recherché consistait à s’informer sur la relation de cause à effet entre la consommation d’alcool et de stupéfiants et la sécurité routière. Le séminaire visait également à initier un débat sur une thématique qui représente l’une des principales causes de décès sur nos routes, mais dont les données demeurent impécunieuses dans notre pays.
Pour réussir ce challenge, il est prévu un benchmarking avec les expériences internationales en matière de dépistage de la consommation d’alcool et de drogues pour définir les meilleures pratiques à mettre en œuvre afin de réussir une véritable politique de prévention.
Mohammed Nafaa