A Alger, les va-t-en guerre montent au créneau et cela donne lieu à une curieuse littérature dans leur presse affidée. Les insultes fusent. Les menaces aussi. L’«intox» et la «manip» battent tous les records. Ils se veulent terrifiants. Ils promettent d’être foudroyants… Et en s’attaquant hystériquement aux fondamentaux du Maroc, ils cognent, cognent… Ils veulent faire peur et sont persuadés qu’ils y arrivent. A la manière de la Corée du Nord…
Ce qui a mis les voisins de l’Est dans cet état ? Une déclaration du Secrétaire général de l’Istiqlal, Hamid Chabat qui, haranguant les militants de son parti, en l’occasion du 1er Mai, a appelé à la récupération par le Maroc de Tindouf et de Béchar.
Hamid Chabat qui, dans cette même harangue, s’en est pris violemment au gouvernement dont son parti est la deuxième composante et outrageusement au ministre-vedette du 1er Mai, le ministre de l’emploi, qu’il a traité d’ivrogne…
Hamid Chabat, dont les Algériens savent tout, puisque dans leurs réponses à ses propos, ils ont déballé son parcours -remontant jusqu’à ses débuts d’ouvrier cycliste- et tous ses excès verbaux…
D’où, la perplexité de l’opinion publique marocaine !
Comment, à partir des propos d’un (nouveau) chef de parti dont tout le monde connaît les saillies orales, c’est tout le Maroc et ses plus hauts symboles qui sont traînés dans la boue ? Avec la plus grande mauvaise foi, le journal El Watan publie dans son édition du samedi 4 mai que Hamid Chabbat est «connu pour sa grande proximité avec le roi Mohammed VI». Alors que le chef de file istiqlalien n’a rencontré en tête-à-tête le Souverain qu’une seule fois dans sa vie, il y a quelques mois, lorsqu’il a été élu à la tête du parti de l’Istiqlal…
En fonction de quels critères les actes et déclarations de telle formation ou organisation politique sont-ils systématiquement attribués à l’ensemble du pays et non les actes et déclarations de telle autre ?
Quand le parti Annahj Addimocrati verse dans les thèses pro-Polisario, ou quand l’AMDH (Association marocaine de défense des droits de l’homme) accable l’Etat marocain dans le domaine des droits de l’homme, pas le moindre bénéfice n’en est attribué au Maroc. Pas même celui de l’avancée démocratique qui permet à ces organismes de prendre de telles positions, en toute liberté.
Par contre, quand Chabat dit à ses militants qu’il faut déterrer un vieux différend territorial maroco-algérien qu’il estime non-réglé, c’est à tout le Maroc qu’est attribuée l’intention de passer à l’acte !
Mais passons sur ces détails, car l’important aujourd’hui est ailleurs. L’important tient en deux points.
D’abord, il est édifiant de voir avec quelle violence réagissent, à Alger, quand ils croient déceler une atteinte à l’intégrité territoriale de leur pays, ceux-là même qui, depuis près de 40 ans, font tout ce qui est en leur pouvoir pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc.
Mais ce n’est pas en volant son portefeuille à un kleptomane qu’on le guérit de sa kleptomanie. Ce ne sont pas les «sorties» de Chabat qui rendront le pouvoir d’Alger à la raison. Au contraire, elles le renforcent en créant une unanimité nationale autour de lui et d’une prétendue menace qui pèserait sur l’Algérie. Les propos de Chabat confortent ceux qui, en Algérie, sont de plus en plus tentés par un conflit ouvert avec le Maroc.
Or –et c’est là le deuxième point- tomber dans ce piège serait la pire des erreurs pour les deux peuples et pour la région. Les va-t-en guerre d’Alger narguent le Maroc depuis quelques temps et les propos de Chabat sont, pour eux, du pain béni. Déjà, lorsque le Maroc avait reporté les manœuvres maroco-américaines, fin avril, ces va-t-en guerre faisaient croire à leur opinion publique que Rabat avait fait cela pour mobiliser ces soldats contre l’Algérie… Aujourd’hui, imbus de leur force et convaincus de leur invincibilité, ils haussent le ton, prêts à l’escalade, voire à l’embrasement de la région. Or, qu’on se le dise, un conflit algéro-marocain n’est dans l’intérêt de personne !
Aussi bien le Maroc que l’Algérie, ont, pour des raisons différentes, échappé aux effets dévastateurs du «Printemps arabe». Il a été évité à leurs peuples: les morts par centaines, les infrastructures détruites et l’économie nationale ruinée. Va-t-on laisser les «Rambo» en mal d’exercice, réduire ces acquis à néant ? Tous ceux qui disent vouloir préserver leur pays de toutes les menaces, devraient le préserver d’abord de cette menace-là.
Qui est tu, mohamed ou david? Ce qui est sur c’est que tu ne connais rien a l’histoire du maroc.qui a envahi l’espagne jusqu’au sud de la france? C’est tarik et ses hommes. Qui a maintenu l’andalousie sous le joug de l’islam? Ce sont les almoravides et les almohades. Qui a battu les portugais et les espagnols a la bataille des trois rois..quant aux envahisseurs,les ottomans ont occupe tous les pays arabes sauf le maroc. Ils n’ont pas ose! Meme les francais, ils ne sont venus chez nous que parce que nous vous aidions a retrouver la liberte. Alors ,avant de parler de tes seigneurs, laves-toi la bouche.
le Maroc n’a jamais fait ni guerre ni rien du tout. de quel envahisseurs du parle ? David vincent
Tout d’abord et par principe de voisinage : les propos de CHABAT n’engagent que lui car c’est de la dérive et de l’irresponsabilité d’un dirigeant qui porté atteinte à la glorieuse histoire du parti de Allal El Fassi, et aucun marocain ne peut partager de tels propos;
Quant aux menaces des Algériens, ça ne nous fait ni chaud ni froid, et l’histoire nous révèle que le Maroc a toujours était un grand cimetière pour les envahisseurs et pour tous ceux qui s’aventurent à nous agresser ou à porter atteinte à notre territoire.