C’est une déclaration de Abdellatif Jouahri, wali de Banque Al-Maghrib qui a confié au «Reporter» ceci :
«Le Maroc a repris sa place au sein de l’Union Africaine. Il est donc normal qu’il demande, par là-même, son adhésion à la CEDEAO. Ce qui exige, de toute évidence, des dispositions que le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale suit de très près avec l’Institution en question. Nul doute aussi qu’il y a des points juridiques et diplomatiques à respecter.
Pour ce qui est de la création d’un ministère marocain chargé des affaires africaines, annoncée par SM le Roi Mohammed VI, elle donnera un nouvel élan, qu’il s’agisse du suivi des grands chantiers ou de la Banque centrale en tant que telle. Nous suivrons de près la question à travers les banques existantes en Afrique, c’est-à-dire dans 26 pays du continent.
Aujourd’hui, nous nous attelons à compléter les accords que nous avons avec les Banques centrales de ces pays. Nous préparons des accords avec l’Afrique Occidentale et d’autres avec l’Afrique Centrale. A Washington, j’ai signé des accords avec Djibouti. Nous allons signer d’autres accords avec le Rwanda et la Tanzanie. Actuellement, nous nous préparons à demander notre adhésion au sein de l’Union des Banques Centrales Africaines (UBCA), dont le rôle est complémentaire de toutes les opérations qui entrent dans le cadre de l’adhésion du Maroc à la CEDEAO».
Propos recueillis par M. Nafaa