C’est parti ! Le vrai spectacle électoral commence…
Le 7 octobre, les citoyens marocains sont appelés aux urnes.
Ceux pour lesquels ils voteront se chargeront des affaires du pays pendant les 5 prochaines années.
Il faudra faire le choix des représentants qui siègeront au Parlement, mais aussi, parallèlement, du parti qui dirigera la majorité et, donc, du projet de société que l’on veut pour le Maroc.
L’enjeu vaut bien une mobilisation totale ! Et les candidats –partis et individus- en sont bien conscients.
Aussi, verra-t-on de tout, d’ici le 7 octobre.
Plus qu’une mobilisation, c’est une guerre sans merci déjà en cours…
Guerre entre majorité et opposition sur le bilan du gouvernement sortant.
Guerre entre partis au sein de la majorité (sur le mode «si quelque chose a réussi, c’est grâce à moi»).
Guerre entre les deux grands partis candidats à la primature, l’un ayant l’étiquette de conservateur (le PJD), l’autre se présentant comme moderniste (le PAM).
Guerre au sein-même des partis (avec son corollaire de suspensions et/ou transhumances partisanes)…
Guerre des mots, mais aussi passage à l’acte (débauchage de têtes de listes, alliances, ruptures d’alliances, scandales dévoilés…).
Au-delà des règlements de compte, il y a aussi les promesses aux électeurs. Personne n’y croit plus, mais les partis qui aspirent à une crédibilité doivent bien en passer par là. Ils doivent présenter un programme. Le coup d’envoi a été donné par le PAM (parti authenticité et modernité, l’un des deux partis qui enflamment la compétition pour la primature). Les autres suivent…
BA