La 1ère liste des candidats investis par «La République en Marche», Mouvement ainsi rebaptisé du nouveau Président français, Emmanuel Macron, n’a pas fini de soulever des vagues. Au Maroc, l’incompréhension est totale face à l’investiture, dans la 9ème circonscription qui couvre 19 pays africains, dont ceux du Maghreb, de la franco-algérienne, Leïla Aïchi, dont les positions pro-séparatistes du Polisario sont notoires. Avec cette investiture, Emmanuel Macron court deux risques.
Au Maroc, la 1ère liste des candidats que présentera «La République en Marche» (LREM) du nouveau Président français, Emmanuel Macron, aux législatives de juin prochain, a interloqué par ses couacs.
Comment «le zéro faute» de Macron et de son équipe a-t-il pu laisser la place à un tel amateurisme ?
Passons sur la colère de «l’allié Bayrou» et sur sa déclaration tonitruante de non-soutien à la liste, lesquelles ont été tempérées par une réunion de plusieurs heures du Modem (parti centriste de François Bayrou) et des gages personnels d’Emmanuel Macron…
Mais livrer à la presse une liste erronée et recevoir en pleine figure une vingtaine de couacs, alors qu’il s’agissait d’une 1ère sortie post-victoire électorale de l’équipe Macron et que toute la France attendait ces investitures législatives…?! Il y a de quoi s’étonner…
La liste des 428 premiers candidats, présentée par Richard Ferrand, secrétaire général de LREM, jeudi 11 mai, comptait en effet pas moins de 19 noms qui ont soulevé des contestations. «Plusieurs erreurs matérielles -dues à des fusions de fichiers- étaient présentes dans le premier envoi», a plaidé le mouvement d’Emmanuel Macron. Dans la même journée, face au refus par les uns de leur investiture, ou à l’étonnement d’autres se disant non consultés, une liste corrigée a été proposée. Ainsi, huit noms ont été ajoutés, dix retirés et –couac qui concerne le Maroc- le candidat initialement proposé dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger, Augustin Augier, est remplacé par la sénatrice Leila Aichi.
Dès la liste rendue publique, Augustin Augier avait démenti être candidat dans la 9ème circonscription, déclinant donc l’investiture de LREM, tout comme -dans d’autres circonscriptions- le député PRG du Pas-de-Calais, Stéphane Saint-André, ou encore le député PS François Pupponi.
C’est donc dans «la liste corrigée» que le nom de la scénariste française d’origine algérienne a surgi. Un nom qui a aussitôt soulevé un tollé dans les milieux franco-marocains et les cercles français amis du Maroc.
L’avocate spécialisée dans les questions environnementales, Leïla Aïchi, a en effet laissé un souvenir au goût amer aux Marocains, en soutenant publiquement en 2013 les séparatistes du Sahara. Elle avait utilisé le Sénat français pour organiser un séminaire de propagande pro-Polisario. Et, depuis, elle n’a jamais caché son hostilité au Maroc, déplorant même, dans une de ses récentes déclarations, les relations privilégiées de la France avec le Maroc et appelant à un soutien de Paris aux séparatistes du Polisario.
Pour les Marocains, les Franco-marocains et les Français amis du Maroc, cette investiture est, au mieux, une erreur ; au pire, une faute.
Dans tous les cas, il est incompréhensible qu’une candidate au parcours politique aussi tumultueux (exclue par le Mouvement Europe Ecologie Les Verts, elle est d’abord proche du Socialiste Claude Bartolone, puis se tourne vers la droite en soutenant Valérie Pécresse du parti «Les Républicains», à l’occasion des régionales de 2015, avant de rejoindre finalement le Modem en 2016), puisse se retrouver candidate de «La République En Marche» d’Emmanuel Macron, dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Afrique de l’Ouest et du Nord) qui couvre 19 pays, dont le Maroc, pays auquel elle a déclaré la guerre et plusieurs pays africains amis du Maroc et opposés aux séparatistes du Polisario.
Si sa candidature est maintenue, les électeurs franco-marocains promettent de se mobiliser (ils ont d’ailleurs déjà commencé à le faire) pour qu’elle connaisse un cuisant échec au Maroc et dans les pays amis que compte la 9ème circonscription.
Emmanuel Macron court ainsi un 1er risque, celui d’un échec dans cette circonscription… Sinon, une guerre acharnée contre sa candidate.
Le 2ème risque est que la diplomatie marocaine –extrêmement sensible à la question de l’intégrité territoriale du Maroc- reçoive cette candidature comme un signe d’hostilité du nouveau Président français. Ce qui porterait un coup à la relation d’excellence qu’entretiennent les deux pays.
A elle seule, la candidature de Leïla Aïchi aurait donc, d’emblée, plombé les relations de la France avec un pays de l’importance du Maroc ?
Inutile de dire avec quelle impatience est attendue la décision que prendra Emmanuel Macron à ce sujet !
BA
Communiqué du Cercle Eugène Delacroix, rejetant la candidature de Leïla Aïchi «Nous, élus du Cercle Eugène Delacroix sommes profondément choqués d’apprendre l’investiture de Madame Leila Aichi, sénatrice de Paris, sur la 9ème circonscription des Français de l’étranger. Madame Aichi n’a eu de cesse d’entretenir des relations de connivence avec l’insignifiant groupe Polisario en vue de déstabiliser la relation séculaire qui unit la France et le Royaume du Maroc. Ses initiatives, portées en sa qualité de sénatrice, en faveur du groupuscule sont autant d’injures faites aux relations entre les deux pays. L’annonce de son investiture constitue une faute morale de la commission d’investiture. Elle s’inscrit en totale contresens de la dynamique engagée par le mouvement « En Marche ! ». Aussi, c’est avec solennité que nous interpellons le Président de la Commission pour procéder à la désignation d’un nouveau candidat n’ayant pas à son actif une campagne honteuse de calomnie à l’égard du peuple marocain et de son Histoire».
Il faut se mobiliser pour faire subir un cuissant echec à cette arriviste convaincue par l’idiologie hégemonique de l’algerie. Cette condidature va faire perdre du temps au mouvement et au president dans la propagande sterile anti maroc qui constitue une obssession pour le regime d’alger qui est pres à tout pour montrer ces biseps au maroc